C’est la cata… la cata… la cataracte
Posté par ENO filles le 14 janvier 2013
« Poésie et Philosophie sont les deux bouts de la lunette »
Catastrophe, c’est la cata….c’est la cata…c’est la cataracte !
Ce cri d’horreur
S’échappe de toutes les bouches
Des sexagénaires et plus.
Mais cet embarras,
Qui nous atteint et nous éteint tous
Bon an, mal an,
L’âge venant
Sera vite résolu
Si vous faites confiance
Aux spécialistes de la question.
Lisez plutôt ce petit poème plein d’humour trouvé sur le Net
Vous serez convaincu.
« Ce que je vois n’est plus très net…
Aurais-je besoin de lunettes?!
Je ne vois rien à tout c’que j’mate,
Je dois surement être astigmate…
Si je suis myope, j’fais une syncope,
Il me faudra un télescope!
Catastrophe, c’est la cataracte,
J’ suis pas crétine, c’est la rétine!
Je cours chez l’ophtalmologiste,
Il me dit « hypermétropie »,
Comme si vous voyez des lentilles
Au lieu d’un plat de spaghettis… »
Ma vue se trouble, je n’ai pas d’peau,
J’ veux pas des lunettes d’intello!
Je me rends chez l’optométriste,
Celui-ci est loin d’être triste,
C’est un drôle de voyeur,
Il me fait des œillades et louche sur vous savez…
»Vous voulez peut-être une loupe,
Ou des jumelles gros obsédé! »
Il souhaite m’inviter boire un verre, et voudrait rester en contact,
Je lui réponds avec colère:
« Je veux juste mes verres de contact!!!
- Vous avez des problèmes au cul…
- Non j’ai des problèmes oculaires!
- Il faut qu’j'vous dise, vous êtes presbyte,
Il vous faudra une belle monture…
- L’opticien sera aux p’tits soins,
N’vous en faites pas, je vous rassure…
Femme à lunettes… »
Et maintenant, pour moi
Cataracte…C’est fini.
Le problème est réglé.
D’abord l’œil droit
Et aujourd’hui l’œil gauche.
Pour moi plus de jumelles, télescopes
Lorgnons ou lunettes.
Mes yeux libres et autonomes
Se partagent la tâche.
A droite, je lis très bien,
A gauche, je vois de loin.
Maintenant j’aperçois la lune
Qui se refugie derrière la colline?
Et je peux même voir, sans lunettes,
le soleil qui dissimulait ses éclats
Au pays des merveilles.
Pour me sortir du brouillard
J’ai d’abord confié la tâche
À des yeux de rechange:
Lunettes aux montures d’or
Et aux verres amincis
Pour ne pas peser trop fort
Sur mon visage rétréci.
Aujourd’hui,
Miracle de la chirurgie.
La cataracte qui voilait ma vue
A disparu.
Plus de « mouches volantes
Pareilles à toutes ces choses,
Sortes des fictions conçues par des sots » .
Dans un ballet permanent.
Avec mon cristallin tout neuf,
Je découvre autour de moi
Oh ! merveille !
Des images jusqu’alors un peu floues
Mais aussi,
Ca c’est moins drôle,
Les sillons de mon visage
Jusque-là épargné
Par une brume bienveillante.
Citations
« Une âme peut être opérée de l’athéisme comme une prunelle de la cataracte » – Victor Hugo
« L’homme atteint de cataracte croit voir des mouches volantes . Pareilles à ces mouches, toutes choses sont des fictions conçues par des sots » Boudha
« Les poètes, prophètes et presbytes sont sujets à voir les mouches comme des éléphants ; les philosophes myopes à réduire les éléphants à des mouches. La poésie et la philosophie sont les deux bouts de la lunette » Denis Diderot
Et la technique dans tout ça ?
C’est quoi la cataracte?
Une opacité du cristallin ou de sa membrane, ou de la couche de Morgagni, qui empêche les rayons lumineux de parvenir jusqu’à la rétine, et qui cause ainsi la perte de la vue.
On opère la cataracte par extraction ou par abaissement ou par broiement (Aïe! Aïe! que de mots barbares) : on extrait la cataracte en incisant la cornée et faisant sortir le cristallin ; on l’abaisse en perçant la sclérotique derrière la cornée et abaissant le cristallin ; on la broie en perçant la cornée avec une aiguille et broyant le cristallin. On a dit aussi abattre la cataracte pour l’abaisser.
Utile
Petit truc pour vos yeux pour agrandir rapidement le texte sur votre PC
Merci à ceux qui m’ont soutenue
A Jeannine qui s’est tout ce temps occupée de moi avec amitié et dévouement.
A Papy qui a assuré la pérennité du blog:
« Allez la miss, j’espère que tu vas garder l’œil ( ou les deux ) bien Z’ouverts mais la bouche fermée ( plus de toux ?) ! Ne pense
pas à ton Blog sans bug je m’occupe de lui faire monter le compteur. Courage«
Merci Papy. La cata est évitée. Merci de m’avoir bloguement soutenue pendant cette épreuve.
A mes autres ami(e)s qui se sont régulièrement préoccupée de ma santé morale et physique pendant cette épreuve que le temps nous impose.
A tous ceux qui maintenant vont courageusement reprendre la lecture du blog et y laisser leurs commentaires.
Heureux de savoir que tes yeux sont, à nouveau, en face des trous
Sans moi donc, ton Blog sans bug s’avance,
.
Et porte dans ses lignes une belle assurance.
Nous partîmes à trois, mais par un prompt renfort
Nous vîmes tes collègues envahir le décor,
Tant, à nous voir cliquer avec une telle rage,
Les plus intimidées reprenaient de courage !
J’en cache les deux tiers, aussitôt qu’em-Bloguées,
Dans le fond de la Toile qui lors fut trouvée ;
Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure,
Brûlant d’impatience, autour de moi demeure,
Se penche sur son écran, et avec frénésie
Passe, un long moment, sur tes textes bien choisis.
Nous attendîmes en vain que tes amies écrivent.
Las ! Aucune phrase pour laisser aux archives…
L’épouvante les prend à demi engagées
Avant que de finir, elles n’ont pas commencé !
Mais bientôt, malgré elles, leurs remords les rallient,
Leur courage renait, et leurs terreurs s’oublient.
Pour souffrir ce devoir leur frayeur est trop forte ;
Le flux les apporta, le reflux les remporte…
Ô combien d’actions, combien d’exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres…
Mais voilà qu’à défaut s’incrémente ton compteur ;
Il te l’avait promis, le Papy radoteur
…………..Papy Rodrique du pseudo Cid
avec l’aimable collaboration de P. Corneille (pardon !)
La température, indigne de celle d’un mois de janvier, remonte dans mon petit coin entouré de « montagnettes » -comme on me l’a dit une fois, du temps béni où tout me souriait-. Je croyais utiliser, jusqu’à ce jour, tous les bons moyens pour me réchauffer. Ça, c’est ce que je pensais, ma chère Paule, avant de découvrir cette pub (LA Pub !) : « Fifty Shades of Grey » sur ton Blog sans Bug. (Elle apparaît, puis disparaît et revient… au gré du temps). Elle m’a fait comprendre, en tout bien tout honneur, qu’il me manquait trois choses pour parfaire mon état et atteindre une « chaleureuse béatitude » :



* Tout d’abord de superbes menottes argentées, qui peut-être me permettraient de mieux me réchauffer tout en gesticulant afin de faire monter ma température ? Ou au contraire, qu’elles m’éviteraient de gesticuler pour mieux garder cette chaleur animale après qu’on me l’eut transférée par… quelque moyen que ce soit ?
* Ensuite un superbe plumeau. Servirait-il à chasser les vapeurs qui s’échapperaient de mon être après avoir été, heu… « ébouillanté » l’instant d’avant ?
* Enfin un magnifique fouet satiné, s’il vous plaît, pour raviver mes sens au delà des brûlures occasionnées par les ustensiles précédents ?
Le tout pour 59,85 € ; un peu cher le réchauffement !
Ah ! J’ai compris ! Quel animal je suis ! Je retrouve mes sens ! J’étais encore dans la lune ! On annonce (déjà ?) le 14 Février ! Voilà le pourquoi de cette pub ! Qu’est-ce que que j’ai pu être dupe !
Jean de La Fontaine disait dans une de ses fables ( Un animal dans la lune )
Pendant qu’un philosophe assure
Que toujours par leurs sens, les hommes sont dupés,
Un autre philosophe jure
Qu’ils ne nous ont jamais trompés
Un Papy Qui Compte… plutôt sur le redoux, aujourd’hui !