20 décembre Le père Noël existe, n’en doutez plus
Posté par ENO filles le 20 décembre 2013
Que faire, que dire aujourd’hui?
Tiens! voici un thème intéressant..
Le Musée du Père Noël
Jean-Claude BAUDOT, créateur du Musée et grand collectionneur Français, vous présente:
Son livre « Le Père Noël par le Père Noël »
Le « Dossier de presse du Père Noël »:
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Sa collection …
de Pères Noël, St Nicolas, Rois mages, gravures anciennes de dieux donateurs, etc…
La collection de Jean-Claude Baudot et autres photos
Les ancêtres du Père Noël
« L’arbre généalogique du Père Noël remonte aux origines de l’humanité, aux premières offrandes adressées aux Dieux pour se concilier leur protection et leur aide. Puis vinrent les Dieux donateurs de la mythologie païenne, les Saints Chrétiens et les personnages magiques des croyances populaires. Bref, un arbre généalogique immense, beaucoup plus grand que celui des plus grands Rois et Empereurs »
cliquez sur le Père Noël
Le Père Noël existe, la science l’a rencontré
Références: Roger Highfield pour The Daily Telegraph

Sur les cartes de Noël, ça a l’air simple
Hormis des dérapages dus à l’ébriété des rennes, des cheminées trop étroites ou des tempêtes de neige, le Père Noël réussit toujours à livrer des milliards de cadeaux le jour dit, sans jamais se départir de son sourire ni de sa bonne humeur. Ses collaborateurs : quelques rennes et une poignée de lutins. Il n’y a bien sûr que les enfants, ces innocents, pour croire à cette propagande. Pourtant, la science a fait de tels progrès que cet exploit semble possible. Les problèmes sont considérables. Mettez-vous dans la peau de l’intéressé : comment savoir où les enfants habitent et ce qu’ils veulent ?
Comment voler par tous les temps, faire le tour du monde en une nuit, transporter un chargement de plusieurs milliards de kilos et atterrir sur les toits en silence et avec une précision à toute épreuve ?
Il y a quelques années, le magazine Spy s’était posé ces questions dans un article qui, depuis, a fait florès sur Internet. D’après la revue, le Père Noël aurait besoin de 214 200 rennes.
Compte tenu de l’énorme masse représentée par les cadeaux, il serait freiné par « la résistance de l’air, ce qui ferait chauffer les animaux de la même manière qu’un engin spatial rentrant dans l’atmosphère terrestre ».
Bref, « les rennes s’enflammeraient presque instantanément, tout en provoquant des déflagrations supersoniques assourdissantes. L’attelage serait volatilisé en l’espace de 4,26 millièmes de seconde. Le Père Noël, lui, serait soumis à des forces 17 500 fois supérieures à la pesanteur. Conclusion : s’il a un jour livré un cadeau dans la nuit de Noël, il n’a pas survécu à l’opération. »
Seulement voilà : le bonhomme n’est pas mort.
Il revient tous les ans, infailliblement, déposer ses cadeaux. S’il arrive à surmonter des problèmes semblables à ceux que nous venons d’évoquer, ce ne peut être qu’en s’appuyant sur des techniques venues d’un autre monde.
Le marché du jovial barbu est énorme : l’UNICEF recense 2,106 milliards d’enfants de moins de 18 ans dans le monde. Compte tenu de l’origine païenne de la fête et de son esprit, on peut supposer qu’il livre des cadeaux à tous les petits et pas seulement aux chrétiens. C’est Noël, après tout.
Sur la base moyenne de 2,5 enfants par foyer, l’homme à la barbe blanche doit faire 842 millions d’arrêts dans la nuit du 24 au 25 décembre.
Supposons que ces foyers soient répartis harmonieusement sur les terres émergées de la planète. La Terre ayant un rayon de 6 370 km, sa superficie est de 510 millions de km2 (4¼r2, r étant le rayon de la sphère).
Seuls 29 % des terres de la planète sont émergées, ce qui ramène la superficie habitée à 150 millions de km2. Supposons que chaque foyer occupe la même surface – soit 0,178 km2 -, la distance entre deux cheminées correspond alors à la racine carrée de cette superficie, soit 422 m.
Tous les 25 décembre, l’homme aux cadeaux doit parcourir cette distance multipliée par 842 millions (nombre de foyers), soit environ 355 millions de km.
Il lui faut donc bien du courage, d’autant qu’il doit s’acquitter de cette tâche en une nuit.
Heureusement, il dispose de plus de vingt-quatre heures pour livrer tous ses présents.
Prenons le premier point de la planète qui franchit la ligne de changement de date le 24 décembre à minuit.
A partir de ce moment, le Père Noël peut commencer sa distribution.
S’il reste sur place, il aura vingt-quatre heures pour apporter les cadeaux à tous ceux qui se trouvent sur la ligne de changement de date.
Supprimer les déflagrations supersoniques
Mais, en se déplaçant dans le sens inverse à celui de la rotation de la Terre, il peut distribuer des cadeaux pendant vingt-quatre heures de plus, ce qui fait quarante-huit heures en tout, soit 2 880 minutes ou encore 172 800 secondes. L’homme au manteau rouge a donc un peu plus de 2/10 000 de seconde pour passer d’une cheminée à l’autre. Pour couvrir la distance totale (355 millions de km) dans le temps qui lui est imparti, son traîneau doit filer à 2 057 km/s. La vitesse du son est – sans chipoter sur la température et l’humidité de l’air – de l’ordre de 1 200 km/h, soit 333 m/s. Le Père Noël atteint donc une vitesse approchant 6 177 fois celle du son : Mach 6 177 ! Si un traîneau, ou tout autre objet, dépasse la vitesse du son, il provoque au moins une déflagration supersonique. Il s’agit d’une onde de choc émise lorsqu’il rattrape les ondes qu’il engendre en se déplaçant, explique Nigel Weatherill, de l’université du Pays de Galles, qui a participé à la mise au point d’une voiture supersonique qui a franchi le mur du son en 1997. Mais aucune déflagration supersonique ne trouble généralement la nuit du 24 au 25 décembre.
Dans son livre Unweaving the Rainbow (Détricoter l’arc-en-ciel),
Richard Dawkins s’appuie sur ce silence pour démontrer à un enfant de 6 ans, d’aucuns diraient cruellement, que le Père Noël n’existe pas. Mais, si cette explication semble convaincante au biologiste, aux yeux de l’ingénieur en aérodynamique, elle signifie plutôt que le héros des petits a trouvé le moyen de supprimer les déflagrations supersoniques. Ainsi, suppute Weatherill, peut-être annule-t-il les crêtes et les creux de l’onde de choc au moyen de creux et de crêtes d’antibruit produits par un haut-parleur spécial installé sur son traîneau.
La vitesse de la lumière – 300 000 km/s – est, elle, absolue ; elle ne peut être dépassée. Il nous faut donc nous assurer que le voyageur nocturne n’enfreint pas la loi cosmique.
Sa vitesse équivaut à environ 1/145 de celle de la lumière ; il n’est donc pas exposé aux conséquences de la théorie de la relativité élaborée par Einstein.
Et les cadeaux dans tout ça?
Mais, dans cette hypothèse, le Père Noël se déleste de ses cadeaux en les jetant dans les cheminées quand il les survole.
Or, dans la réalité, il lui faut s’arrêter à chaque maison, si bien qu’il doit se déplacer deux fois plus vite que nous ne le disions précédemment (au départ arrêté, il doit franchir la distance entre deux foyers en 2/10 000 de seconde).
Cela revient à passer de 0 à 4 115 km/s en 2/10 000 de seconde, soit une accélération de 20,6 millions de kilomètres par seconde par seconde (km/s2).
L’accélération due à la pesanteur n’est à chaque seconde que de 9,8 m/s2. Autrement dit, l’accélération du traîneau est à peu près deux milliards de fois supérieure à celle que provoque l’attraction terrestre.
En outre, l’homme au manteau rouge affiche une surcharge pondérale non négligeable – on lui accorde grosso modo 190 kilos ; il sera soumis à une force égale au produit de sa masse par son accélération, soit environ 4 000 milliards de newtons.
Même les pilotes de chasse ne peuvent supporter une accélération supérieure à quelques fois celle de la pesanteur : ils doivent utiliser des auxiliaires respiratoires et porter une combinaison dite « anti-g » pour que leur cerveau demeure irrigué.
Le pilote du traîneau céleste est confronté à une accélération environ deux milliards de fois plus importante : il devrait donc être réduit à l’état de « béchamel », selon les termes de Lawrence Krauss, professeur de physique. Celui-ci s’est posé des questions identiques à propos de Star Trek (la série la Guerre des étoiles).
Perfectionner son traineau
Le vaisseau Enterprise s’en sort grâce à des dispositifs baptisés « amortisseurs inertiels » qui absorbent les forces que le capitaine Kirk sent au fond de son caleçon. Le Père Noël doit recourir à des subterfuges du même genre : dans son traîneau, il crée un monde artificiel où la force de réaction qui répond à la force d’accélération est annulée, peut-être au moyen d’une espèce de champ gravitationnel. Le bonhomme doit également faire face à une autre difficulté : son chargement de cadeaux. A supposer que chacun des 2,106 milliards d’enfants ne reçoive qu’un jeu de construction moyen (un kilo), le Père Noël transporte 2,106 milliards de kilos. A quoi il faut ajouter la réserve de carburant nécessaire pour atteindre les vitesses que nous avons évoquées… Bref, les problèmes ne manquent pas.
Larry Silverberg, chercheur à l’université d’Etat de Caroline du Nord, a décidé d’apporter des réponses scientifiques à toutes ces questions préoccupantes.
Professeur de génie mécanique et aérospatial et membre du Centre de recherche de la Nasa sur les missions vers Mars, Silverberg considère le traîneau du gros barbu comme une merveille de la technique mondiale et dispose d’assez d’éléments pour être convaincu de son existence :
« Le Père Noël s’appuie sur la recherche fondamentale pour perfectionner son traîneau. A cet égard, il est très en avance. Les enfants ne doivent pas écouter ceux qui prétendent qu’il n’existe pas au motif qu’il serait impossible de distribuer des jouets dans le monde entier en une nuit. Il y a bel et bien un moyen et il est fondé sur des faits scientifiques connus. »
D’après le Pr Silverberg, l’homme aux milliards de cadeaux exploite certaines propriétés de la théorie de la relativité d’Albert Einstein, qui s’appuie sur le principe selon lequel la vitesse de la lumière et les lois de la physique sont invariantes pour des observateurs qui se déplacent à des vitesses constantes les uns par rapport aux autres.
Compte tenu de cette relativité restreinte, notre sens commun s’y perd lorsque nous nous déplaçons à des vitesses élevées et notamment lorsque nous approchons celle de la lumière.
Couper-coller » des morceaux d’Univers
Comme l’année dernière, Google propose de traquer le Père Noël
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1, chemin des nuages
Pôle Nord
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Mes sources
Père Noël : naissance d’un mythe…
Le Monde Courrier International
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