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Calendrier de l’Avent 2012 6e jour La Saint-Nicolas

Posté par ENO filles le 6 décembre 2012

Calendrier de l'Avent 2012 6e jour La Saint-Nicolas dans 2012 06Voici déjà le 6e jour, comme le temps passe!

Aujourd’hui c ‘est la Saint-Nicolas.

Connaissez-vous Saint-Nicolas? Bien sûr qui ne le connait?

Qui était Saint Nicolas ?

Article paru dans « Le Monde » Juillet 2004

p-n004-nicolas-219x300 2012 dans Avent« L’évêque de l’antique Myre a sauvé bien des vies, mais c’est pour avoir ressuscité trois enfants que la légende, aidée par le calendrier et la publicité, en a fait un gros papa gâteau vêtu de rouge et blanc.

Les saints voyagent après leur mort dans un espace indéfini, celui de la légende et de la foi, celui de l’imaginaire des croyants qui les prennent pour patrons protecteurs, diplomates accrédités auprès du Tout-Puissant, et qui, pour obtenir leur intercession, n’hésitent pas à les remodeler à leur guise, avec une liberté parfois fort désinvolte, peu conforme avec le message qu’ils laissèrent au terme de leur mission sur Terre.

Comme si leur ultime épreuve était de ne plus s’appartenir, de s’abandonner aux volontés des vivants frivoles qui les prient, les accommodent selon leurs désirs. Sous le regard éternel de Dieu, les saints sont immuables, sans doute ; vus d’en bas, ils sont nos proies, reflètent les époques et les modes du monde soumis au temps. Et aucune icône humaine ne peut échapper à l’analyse critique des psychologues et des sociologues, dernière étape du calvaire des saints.

L’évêque de Myre

Le cas de Nicolas en est une démonstration lumineuse. Peu de saints sont aussi universellement présents que lui, dont on ne sait à peu près rien de sûr sinon qu’il fut évêque de Myre au IVe siècle.

D’après Jacques de Voragine, qui essaie d’harmoniser les diverses fables et histoires courant sur Nicolas, celui-ci serait né à Patras, en Lycie, vers 270 de parents chrétiens.

Son père, Epiphane, était riche et pieux, sa mère, Jeanne, était la soeur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre, l’actuelle ville de Dombré, sur la côte d’Anatolie.

Le jour où on lui donne son premier bain, il se tient debout dans la baignoire.

Dès l’enfance, il jeûne, ne prenant le sein que le mercredi et le vendredi.

Adolescent, il ignore les plaisirs vulgaires de ses camarades et fréquente les églises en étudiant les Saintes Ecritures.

Devenu riche à la mort de ses parents, il décide d’employer sa fortune pour la gloire de Dieu.

Apprenant qu’un de ses voisins, poussé par la pauvreté, envisage de livrer ses trois filles à la prostitution pour vivre de leur débauche, Nicolas jette en secret par la fenêtre de ce voisin une importante somme d’or enveloppée dans un linge, suffisante pour payer les noces de l’aînée. Puis il renouvelle son don pour les deux autres.

Le père, curieux de découvrir son bienfaiteur, entend l’or tomber chez lui, poursuit et rattrape Nicolas qui lui fait jurer de garder le silence.

A la mort de l’évêque de Myre, les évêques de la région se réunissent pour désigner son successeur et choisissent un soir de nommer le premier qui entrera dans l’église au matin. C’est Nicolas.

Malgré les honneurs dus à son rang, l’évêque Nicolas reste humble et grave dans ses moeurs, fuyant la compagnie des femmes et priant.

Une nuit, des matelots pris dans une tempête invoquent son secours. Nicolas leur apparaît, les aide à la manoeuvre jusqu’à la fin de la tempête. Les matelots, venant à l’église remercier Dieu, reconnaissent Nicolas.

Un jour, il sauve toute une province de la famine en livrant aux pauvres le blé destiné à l’empereur et reconstitue par miracle la précieuse cargaison des navires.

Une autre fois, alors que Nicolas combat l’hérésie arianiste et le culte idolâtre de Diane, le démon exaspéré se déguise en vieille femme et confie un vase d’huile diabolique à des pèlerins naviguant vers Nicolas. Celui-ci, alerté, vient en barque à leur devant, les interroge. Devinant que la vieille n’est qu’un travestissement de Diane, il ordonne aux pèlerins de jeter le vase à la mer où l’huile « contre nature » s’enflamme aussitôt.

Comment nait la légende de Saint-Nicolas

Son plus éclatant miracle concerne trois princes, Népotien, Ours et Apilion, envoyés par l’empereur Constantin pour réprimer une sédition.

Pendant que Nicolas les accueille, le consul de la région, préfet corrompu, fait condamner à mort trois soldats innocents. Nicolas, accompagné des princes, accourt et arrache les soldats des mains du bourreau. Les trois princes s’en vont accomplir leur tâche, mais, de retour à la cour, sont perfidement dénoncés comme traîtres par le préfet et condamnés à leur tour par l’empereur. Se souvenant alors de l’affaire des trois soldats innocents, Népotien invoque l’aide de Nicolas. Celui-ci apparaît en songe à l’empereur et au consul la même nuit et en sa qualité d’évêque de Myre exige la délivrance des princes. A son lever, l’empereur, informé de la vie de Nicolas et de ses miracles, est convaincu de l’innocence des princes et les libère.

On retrouve une variante de ce haut fait au XIIe siècle en Normandie et en Lorraine : trois enfants perdus ayant demandé l’hospitalité pour la nuit à un boucher, celui-ci les égorge, les hache et les met dans un saloir. Nicolas, passant dans les parages, est reçu par le boucher et insiste pour manger ce qui est dans le saloir. Les enfants sont immédiatement ressuscités. On pense en fait que ce miracle posthume est une déformation de l’histoire des princes.

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COMPLAINTE DES ENFANTS AU SALOIR

Il était trois petits enfants,

Qui s’en allaient glaner aux champs.

Ils sont tant allés et venus

Que le soleil on n’a plus vu.

 

S’en sont allés chez un boucher :

« Boucher, voudrais-tu nous loger ? »

- « Allez, allez, mes beaux enfants,

Nous avons trop d’empêchement. »

 

Sa femme, qu’était derrière lui,

Bien vitement le conseillit :

« Ils ont, dit-elle, de l’argent,

Nous en serons riches marchands. »

 

Entrez, entrez, mes beaux enfants !

Y a de la place assurément.

Nous vous ferons fort bien souper,

Aussi bien blanchement coucher. »

 

Ils n’étaient pas sitôt entrés,

Que le boucher les a tués,

Les a coupés tout par morceaux,

Mis au saloir comme pourceaux.

 

Quand ce fut au bout de sept ans,

Saint Nicolas vint dans ce champ.

Il s’en alla chez le boucher :

« Boucher, voudrais-tu me loger ? »

 

« Entrez, entrez, Saint Nicolas !

De la place, il n’en manque pas. »

Il n’était pas sitôt entré,

Qu’il a demandé à souper.

 

« Voul’ous un morceau de jambon ? »

- « Je n’en veux pas, il n’est pas bon. »

- « Voulez-vous un morceau de veau ? »

- « Je n’en veux pas, il n’est pas beau.

 

« De ce salé je veux avoir,

Qu’y a sept ans qu’est dans le saloir. »

Quand le boucher entendit ça,

Hors de sa porte il s’enfuya.

 

« Boucher, boucher, ne t’enfuis pas !

Repens-toi, Dieu te pardonn’ra. »

Saint Nicolas posa trois doigts

Dessus le bord de ce saloir.

 

Le premier dit : « J’ai bien dormi ! »

Le second dit : « Et moi aussi !

A ajouté le plus petit :

« Je croyais être en paradis ! »

Les miniaturistes du Moyen Age – faute de place ou pour exalter la grandeur du saint – auraient rapetissé la taille des officiers en les représentant comme des enfants, ainsi que la tour où ils avaient été enfermés, réduite à la dimension d’une cuve, pour faire tenir tous les personnages dans une seule image.

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 Cette naïve erreur de perspective, banal artifice des peintres de l’époque, allait être féconde et fit si long feu que Nicolas – en rien prédisposé à ce rôle particulier -devint par excellence le saint protecteur des enfants et l’est encore maintenant ; au prix, il est vrai, de quelques métamorphoses acrobatiques qui relevèrent moins de l’hagiographie que des fantaisies du folklore médiéval d’abord, et de nos jours répondent surtout aux nécessités triviales du commerce.

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Le culte de Saint-Nicolas

Nicolas participa, dit-on, au concile de Nicée en 325 et fut rappelé à Dieu peu après. Sa réputation de thaumaturge, importante déjà de son vivant, ne fit que s’accroître et les miracles se multiplièrent autour de sa tombe dans la cathédrale de Myre.

Dès le VIe siècle, une église lui est consacrée à Constantinople, puis d’autres ensuite ; le culte de saint Nicolas s’étend sur toute l’Asie mineure et les Balkans, chez les chrétiens orthodoxes de Syrie, de Palestine et d’Egypte.

En 1087, les Vénitiens, qui ont déjà rapatrié la dépouille de saint Marc, veulent s’emparer des restes de saint Nicolas. Des marins originaires de Bari les battent de vitesse et emportent les reliques chez eux, où elles sont solennellement inhumées dans une basilique.

Les peuples slaves, en se christianisant, adoptent le patronage de saint Nicolas, vénéré dans toutes les églises d’Orient et d’Occident.

Le père Fouettard

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Au Moyen Age, en Europe du Nord, lors des processions de la saint Nicolas, le 6 décembre, un enfant costumé en évêque donne des cadeaux aux enfants sages tandis que son valet, Knecht Ruprecht en Allemagne (qui prendra le nom de Père Fouettard et les traits de Charles Quint après le siège de Metz en 1522), punit les ingrats et les dissipés.

Orthodoxes et protestants

Dans la Sainte Russie d’avant 1917, l’Eglise orthodoxe honore Nicolas et deux tsars portent son nom.

La Réforme protestante au XVIe siècle abolit le culte des saints, mais les petits Hollandais continuent d’attendre la visite et les cadeaux de Nicolas, Sinterklaas, descendant par la cheminée dans la nuit du 6 décembre.

Saint-Nicolas en Amérique

En émigrant en Amérique pour fonder la colonie de la Nouvelle Amsterdam (New York en 1664), les Hollandais emmènent avec eux Sinterklaas, rapidement rebaptisé Santa Claus.

Dans les pays catholiques d’Europe, faute de pouvoir extirper la vogue de saint Nicolas, les autorités chrétiennes se contentent de rapprocher la date de sa célébration populaire de celle de l’Enfant Jésus.

A propos, pourquoi Noël tombe-t-il le 25 décembre ?

Pour les anciens Romains, c’était la date du solstice d’hiver. Ils préparaient ce jour-charnière par la fête des Saturnales, pendant laquelle des esclaves prenaient brièvement la place de leurs maîtres – préfiguration du Carnaval – avant d’être immolés.

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L’Eglise, ignorant le véritable jour de naissance du Christ, décide au IVe siècle de se greffer en quelque sorte sur ce créneau immémorial, de faire coïncider le jour de la (re) naissance du soleil avec celui de la naissance du Sauveur, soleil de justice, et le 25 décembre est définitivement désigné comme jour anniversaire du Christ par les papes Libérius et Sixte III.  » Natale », en latin, devient « Noël ».

Les Saturnales – à l’origine fêtes des morts sans sépultures – se changèrent à l’époque médiévale en « fêtes des fous« , durant lesquelles on élisait un pape des fous appelé l’abbé de Liesse.

Pendant cette période froide et sombre de la fin de l’automne, les enfants, déguisés en morts-vivants, se déplaçaient en bandes, de maison en maison, chantant et faisant des voeux, en échanges de fruits ou de gâteaux.

La fusion

Il était donc tentant et logique de fusionner peu à peu la tradition des quêtes et la procession de Nicolas. Par une adroite manipulation du calendrier, Nicolas fit désormais sa tournée de cadeaux la veille du jour de Noël.
 Comme le note Claude Lévi-Strauss dans un article mémorable de 1952, Le Père Noël supplicié, ces quêtes du Moyen Age sont en liaison avec celles de saint Nicolas, qui ressuscita les enfants morts, et surtout avec celle de Halloween, à la veille de la Toussaint où, dans les pays anglo-saxons, « les enfants costumés en fantômes et en squelettes persécutent les adultes à moins que ceux-ci ne rédiment leur repos au moyen de menus présents. (…)

Démarche dialectique dont les principales étapes sont :

le retour des morts, leur conduite menaçante et persécutrice, l’établissement d’un modus vivendi avec les vivants fait d’un échange de services et de présents, enfin le triomphe de la vie quand, à la Noël, les morts quittent les vivants pour les laisser en paix jusqu’au prochain automne ».

Ainsi, explique Lévi-Strauss, le Père Noël moderne hérite de l’abbé de Liesse dont il est l’antithèse.

Par le déplacement de la fête de saint Nicolas vers Noël, l’abbé, « émanation de la jeunesse symbolisant son antagonisme par rapport aux adultes s’est changé en symbole de l’âge mûr (…), l’apôtre de l’inconduite est chargé de sanctionner la bonne conduite ; aux adolescents ouvertement agressifs se substituent les parents se cachant sous une fausse barbe pour combler les enfants ».

En 1809, l’écrivain Washington Irving évoque les voyages aériens effectués par saint Nicolas pour remplir en une nuit des millions de petits souliers…

 

En 1821, un pasteur américain, , écrit pour ses enfants un conte où le Père Noël remplace Nicolas.

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En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit un poème mettant en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l’attente des cadeaux.

Ces images poétiques ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d’enfants.

Intitulé  » A visit from Saint Nicholas  » puis publié anonymement dans un journal de l’état de New York, ce poème séduisit immédiatement l’imagination du public.

A tel point que le premier vers :  » Twas the night before Christmas  » prit rapidement la place du titre original .

Une des raisons pour lesquelles le poème de Moore connaît toujours le même succès est la joie qu’on éprouve à le lire à haute voix. Il commence dans le silence et le suspense pour monter en un crescendo dramatique tandis que ses vers joyeux annoncent le mystérieux visiteur de minuit.

Récit merveilleux en attendant Noël  » The night before Christmas  » est devenu depuis un véritable rite dans beaucoup de familles anglo-saxonnes.

Et vous aussi. Vous ne pourrez pas résister au plaisir de renouer avec cette vieille tradition qui veut qu’on lise ce poème à haute voix afin que tous puissent en partager la joie et l’émotion.

Traduction du poème

C’était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l’heure où tout est calme, même les souris.

On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s’étaient déjà endormis.

Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,

Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir díun coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c’était le jour.

Je n’en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

Dirigés par un petit personnage enjoué :
C’était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s’ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
 » Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop !  »

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s’envolèrent, jusqu’au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j’entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.

Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l’air d’un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,

Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d’un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.

Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

Mais d’un clin d’oeil et d’un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu’au dernier,
Et me salua d’un doigt posé sur l’aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l’entendis ensuite siffler son bel équipage.

Ensemble ils s’envolèrent comme une plume au vent.

Avant de disparaître le Père Noël cria :
 » Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit  »

Depuis le Père Noël est jovial et rubicond, il ne porte plus la mitre, sa crosse est en sucre d’orge.

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Débarrassé du Père Fouettard, il ne chevauche plus un âne mais se déplace dans les airs à bord d’un traîneau attelé de huit rennes.

En 1860, l’illustrateur Thomas Nast, le créateur de la figure de l’oncle Sam, revêt le Père Noël de son celèbre costume rouge taillé dans la bannière étoilée et situe sa résidence officielle au pôle Nord.

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En 1931, enfin, Haddon Sundblom, chargé de la publicité de Coca-Cola, redessine la silhouette du Père Noël, lui rend une stature humaine, l’habille de vêtements rouges doublés de fourrure blanche (les couleurs emblématiques de la marque) et c’est sous ce nouveau look qu’il revient en Europe ; tiré, non plus par des rennes volants, mais par le géant de la boisson d’Atlanta, désireux d’inciter les consommateurs à acheter sa potion gazeuse et rafraîchissante en plein hiver.

Dans les années 1950, des voix se sont élevées , dont celle du secrétaire général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, pour critiquer l’américanisme de ce Père Noël débarqué dans les valises du plan Marshall.

L’archevêque de Toulouse stigmatise ce retour du paganisme, le chanoine Kirr fait brûler une effigie du Père Noël sur le parvis de la cathédrale de Dijon devant 250 enfants consternés.

On a pu constater depuis l’efficacité d’un tel exorcisme.

Les affaires sont les affaires et les dieux du négoce sont durs à cuire.

Les industriels de la culture anglo-saxonne ont récemment tenté de réintroduire en Europe la très ancienne fête celte de Halloween (et son cortège lucratif de déguisements, de jouets et de friandises).

Le succès de l’opération a été mitigé, fragile, moins insignifiant que d’aucuns ne le prévoyaient.

Sans doute une meilleure étude de marché permettra de réussir la greffe artificielle d’une « tradition » oubliée, superfétatoire mais rentable.

Pour ceux qui résistent encore au grand business du Père Noël, la fête de saint Nicolas demeure fixée au 6 décembre.

Abondamment représenté, le nombre de ses statues n’est supplanté que par sainte Thérèse et saint Antoine de Padoue.

Et si l’évêque de l’antique Myre reste le patron des enfants et des personnes sans défense, il est aussi celui de la Russie, de la Lorraine, des parfumeurs, des marins en détresse et des filles dans l’embarras.  » Michel Braudeau Le Monde, juillet 2004

En France il n’est pas vraiment célébré puisque nous avons notre Sacré Père Noël, qui lui ne se manifeste que dans la nuit du 24 au 25 décembre. En retard bien sûr, comme toujours…. il a tant de travail avec tous ces petits et grands enfants qui lui demandent …la lune.

Quant à vous, il n’est pas de petite fête à mettre de côté alors

Bonne Saint-Nicolas et Joyeux Noël à tous

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Mes articles précédents

5 décembre 2010 Le BlOg VoUs SouHaite Une JoYeuSe SaInt-NiCoLas

*Saint Nicolas à l’Elysée

*La légende du Saint Nicolas chantée par Dorothée

* Qui était Saint-Nicolas ?

* Article paru dans “Le Monde” Juillet 2004

*Toutes les paroles des Chansons de Saint-Nicolas

* La légende de Saint Nicolas

Chanson des écoliers

Saint Nicolas est en voyage

Chansonnette des petits lorrains

Grand Saint Nicolas

Saint Nicolas, patron des jeunes filles

Saint Nicolas a trois clériaux

Saint Nicolas, mon bon patron

Saint Nicolas qui mariez les filles et les gars

 

 

 

 

 

http://www.fichier-pps.fr/2010/12/05/saint-nicolas/

 

 

Publié dans 2012, Avent, Fêtes, Noël | Pas de Commentaires »

1961… La dernière promo… MARIE LLOPIS-LAVERGNE

Posté par ENO filles le 14 novembre 2012

Et encore une de retrouvée. Une bonne surprise pour nous toutes. Voici son message:

« Bonjour Paule, c’est par Christiane Muller-Terzi que j’ai obtenu vos coordonnées.

Je fais partie de la promotion 61/65 de l’ENO.

Un jour de nostalgie, au mois de mai, j’ai découvert votre blog et la liste des élèves de ma promo.

Un grand moment d’émotion à lire tous ces noms, familiers pour la plupart, mais auxquels je n’associais pas tous les visages.

Comme le nom de Christiane d’affichait en gras j’ai cliqué et une page de correspondance s’est ouverte.

J’ai envoyé un message mais sans grand espoir. Christiane m’a répondu immédiatement et ce fût un grand bonheur pour toutes les deux d’échanger nos souvenirs. Depuis, nous gardons le contact.

Elle me disait n’avoir aucune photo de cette année 61/62. J’ai recherché dans mes vieux albums et scanné les quelques photos que je possède. Il n’y a que des filles de 2°A dont je faisais partie. Christiane était en 2°B.

J’ai envoyé ces photos aux gérants du site « Oran des années 50 » qui les ont placées à la rubrique « Ecoles, collèges et Lycées ». Les noms des élèves y figurent et j’espère, par ce biais, retrouver d’autres filles de notre promo.

Christiane m’a suggéré de vous en adresser quelques unes pour les faire figurer sur votre blog. J’en ai 12 en tout.

Je vous en joins 3 et si cela vous intéresse, je vous adresserai les autres.

Je garde de merveilleux souvenirs de cette unique année, hélas tronquée, passée à l’ENO. Peut-être que d’autres filles auront comme moi la nostalgie et iront consulter votre blog.

En espérant ne pas avoir été trop longue, je vous souhaite un bon week-end et vous embrasse,  Marie Llopis-Lavergne.

Et voici pour vous, un petit diaporama souvenir de cette mémorable année.

Peut-être y retrouverez vous des visages connus. Je vous invite à nous en faire part.

Et aussi un petit résumé de son parcours à son retour en Métropole. Cliquez sur l’image

1961... La dernière promo... MARIE LLOPIS-LAVERGNE	 	 	 	 dans Algérie img-pps-300x196

 

 

* Rappel Promo 61-65

Liste transmise par Christiane Müller-Terzi et corrigée par Aïcha Bouabaci

Almendros Marie-France, Amsalem Simone, Andreu Lucie, Arbeille Raymonde, Armand Yvette

Bermejo Andrée, Bouabaci Aïcha,

Caillier Marie-Paule, Cara Raymonde, Charvet Lyne, Cosne Marie-Claude

Delmas Renée, Dezan Pierrette

Escanez Marie-Paule, Estève Sylvie

Fabre Denise, Favier Josette, Floch Madeleine,

Gabay Lucienne, Garcia Danièle, Garcia Marie-Rose, Garcia Michèle

Gimenez Marie-Antoinette, Guirado Marie-José, Guttierrez Monique

Hennen Jacqueline, Hernandez Emmanuelle

Ivanez Franceline, , Kalfon Marie-Claude

Lliopis Marie, Lopez Lyne (?), Lopez Marie-Claire

Martinez Mireille, Monique Guttierez, , Montagut Louise, Müller Christiane

Navarro Jocelyne, Nekrouf Fafa,

Olivares Roselyne

Perez Danielle, Prieur Arlette, Primatesta Miazza

Reygaza Carmen, Rigeade Elisabeth, Ros Francine

Saddiki Fatima, Sanchez Marie, Sanvoisin Marcelle, Schiano Di Lombo Claudine, Sixdenier Brigitte

Thomas Anne-Marie, Thomas Michèle

Vinois Raymonde,

Zerroubi Malouka

Articles précédents sur la promo (je n’ai pas de photos de groupe)

 Cliquez sur PROMO 1961 à 1965

 

 

 

 

 

 

Publié dans Algérie, ENO, Promo 61-61, Promo 61-65, Promos | 7 Commentaires »

Amour, Palme d’or au dernier festival de Cannes

Posté par ENO filles le 25 octobre 2012

Pas grand monde dans la salle en ce mercredi 24 octobre après- midi, jour de sortie du film.               

Quelques personnes âgées seules, en couple ou parfois accompagnées d’une personne plus jeune.

Haneke rend bouleversant et indispensable « ce grand film-sarcophage », Palme d’or méritée au dernier festival de Cannes.

Avec Jean Louis Trintignant et Emmanuelle Riva.

 

Amour, Palme d'or au dernier festival de Cannes dans 2012 titre-diapo-300x198

 

Ce film, palme d’or au dernier Festival de Cannes au sujet douloureux, je m’apprêtais à le subir mais je ne voulais pas le rater. Et j’ai voulu le voir seule. Ce fut une épreuve pour moi. Mais à aucun moment je n’ai eu envie d’abandonner.

Affronter pendant deux heures la fin de vie d’une femme veillée et assistée par son mari à l’amour indestructible m’a ramenée à certaines épreuves que j’ai subies pendant plusieurs années auprès, non pas d’une seule, mais successivement de plusieurs personnes de ma famille, par amour et aussi par devoir, m’a bouleversée profondément.

Tout ce qui est montré dans ce film, je l’ai vécu, pas tout à fait de la même façon mais tout était presque pareil, jusqu’à la fin.

J’ai eu l’impression de revivre par bribes cette agonie abominable, cette déchéance de la condition humaine, sujet qui me ramène à la question que je me pose depuis de nombreuses années sur le sens de la vie.

C’est beau la vie… Si longtemps… La longue vie…

Mais c’est quoi la vie? C’est ça?

De simples albums-photos que l’on crée toute sa vie avec tendresse, que l’on feuillette de temps en temps avec un peu de nostalgie et qui peut-être disparaîtront avec nous! Ca prend tant de place et tant de temps, les souvenirs!

« Telle est la vie des hommes, quelques joies vite effacées par d’inoubliables chagrins » – Marcel Pagnol

« La vie ça finit toujours mal » écrivait Marcel Aymé.

Ecoutez Léo Ferré, « Avec le temps » ( je ne suis pas d’accord sur le dernier vers « avec le temps on n »aime plus » je n’oublie pas non plus les voix, les visages, les passions malgré le temps qui passe…et avec le temps tout ne s’en va pas c’est impossible. Je partage ce commentaire).

Quand Anne ne pourra plus s’exprimer que par quelques mots décousus et a peine compréhensibles on entendra, j’ai entendu: Maison… Argent… Vente… Partir… Grand-mère ces mots je les ai aussi entendus dans la bouche de mon parrain atteint d’aphasie après son AVC et dont la descente a duré plus de deux années.

LES REPLIQUES A RETENIR

« Rien de tel qu’une mémoire infaillible »

 » L’imagination et la réalité ont peu de choses en commun »

 » Votre inquiétude ne me sert à rien »

LES ACTEURS

Jean-Louis Trintignant (Et Dieu créa la femme) : «  je craignais qu’Amour » me fasse du mal »

Emmanuelle Riva (Hiroshima mon amour): « je craignais que cela me fasse du mal »

Isabelle Huppert : une sorte d’apparition, une présence quasi muette, déconcertante et déconcertée, impuissante auprès de ce couple que la vie a uni pour toujours. Mais

Qu’est-ce que l’amour devant une fin annoncée ?

Qu’est-ce que l’amour lorsque les gémissements de douleur exhalés par une bouche défaite l’emportent ?

Qu’est-ce que l’amour dès lors que tous les espoirs de communication s’effacent et que s’impose un geste ultime ? »

EN BREF

Le récit épuré d’un couple en huis clos. « Et quel couple ! Deux musiciens octogénaires, incarnés avec une bouleversante retenue par Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, voient s’approcher la mort et surtout la séparation, lorsqu’elle est victime d’un accident cérébral » 

L’HISTOIRE

«  Au retour du concert où ils ont applaudi un ancien élève à elle, Anne (Emmanuelle Riva) et Georges (Jean-Louis Trintignant), un couple d’octogénaires, trouvent la porte de leur appartement fracturée. Anne a peur mais Georges la rassure. Le lendemain matin, Anne est prise d’un malaise. C’est un AVC. Une longue descente vers la mort commence, qui durera un an environ, deux heures de cinéma. Deux heures sans plus sortir jamais de cet appartement où leur fille (Isabelle Huppert) vient les voir, où le pianiste de la première scène leur rend visite, où surtout le décor se transforme à mesure que la maladie d’Anne progresse. Face à elle, Georges est seul, avec tout son amour, avec tous leurs souvenirs, avec son impuissance, son désarroi devant les souffrances de la femme qui a partagé sa vie.

Retranché dans leur logement dont il expulse un à un les corps étrangers (fille à côté de la plaque, concierge curieuse, infirmière brusque et sans humanité -j’ai connu- ), Georges accompagne sa souffrance et l’empêche de se suicider.

Michael Haneke ne cache rien de leurs tourments, mais il s’arrête toujours à temps, « Amour » est une mécanique extraordinaire de précision, qui ne sollicite jamais l’émotion mais la fait naître naturellement, par la grâce de comédiens renversants d’humanité.

« Dans cet appartement bourgeois dont chaque recoin nous devient vite familier, où trône le piano à queue qui symbolise toute leur vie passée, leur amour tente de survivre à la lente désagrégation physique de la maladie. Chaque geste, chaque phrase, chaque regard, chaque son émis par l’autre devient à la fois un trésor à chérir, et un signe de la fragilité de leur lien, qu’ils croyaient indissoluble.

Les sonates de Schubert, les albums photos de jeunesse, la visite des proches (notamment quelques apparitions frappantes d’Isabelle Huppert), le rituel dérisoire des soins infirmiers : tout ce qui pourrait les rapprocher ne fait qu’accentuer la douleur de la perte imminente, et les pousser plus avant vers un abîme inéluctable.

MUSIQUES PRESENTES DANS LE FILM

Franz Schubert, mon compositeur préféré, celui que je me suis choisi pour mon départ.

- impromptu opus 90 – n°1

- impromptu opus 90 – n°3

Mais aussi Ludwig von Beethoven et sa « Bagatelle » qui me rappelle ma dernière leçon de piano.

 - bagatelle opus 126 – n°2

Johann Sebastian Bach, l’ incontournable

- Johann Sebastian Bach/ Ferruccio busoni – prélude choral « ich ruf zu dir, herr jesu christ« 

Amour – Bande annonce

 LE REALISATEUR

Avec « Amour », le réalisateur Michael Haneke a remporté sa deuxième Palme d’or, trois ans après « Le Ruban blanc ». « Un prix qui vient récompenser un film sur la fin de vie, d’une vie, d’un couple, d’un amour. Une partition quasi clinique, parfois éprouvante et toujours magistrale.

Le cinéaste austère que l’on dit « féru de grandes questions philosophiques (dénonciation de la violence, réflexion sur l’image, autopsie du mal) » a fait de ce récit humain et inhumain un film bouleversant et indispensable pour comprendre et apprendre à mieux aimer lorsque l’on est encore en mesure de le faire.

LA PETITE HISTOIRE

LE TOURNAGE

« Michael Haneke filme la progression de la déchéance en plans-séquences et se prémunit de l’obscénité grâce à quelques impératifs catégoriques : capter le temps de la lutte sous forme de caresses qui épousent la résurrection de souvenirs d’enfance (chanter « Sur le pont d’Avignon », par exemple), saisir l’humiliation peinte sur le visage de Riva soudain soumise au port de couches plutôt que le fait en lui-même. La protéger – pudeur d’un regard exemplaire – lors d’une scène de douche. Le cinéaste, et on lui en sait gré, ne transforme pas pour autant Georges en saint. Anne refuse-t-elle de manger ? Il la gifle ».

- je n’étais pas une sainte non plus…. Mais cette réaction est inévitable lorsque l’on croit pouvoir à tout prix retenir à la vie la personne qui s’en va -

LE CADRE

« Les plans suivants détaillent les tableaux de l’appartement : paysages flamands où se perdent deux personnages minuscules. Puisque minuscules, face à l’échéance suprême, nous le sommes ou le serons tous. Riva et Trintignant servent, de leurs expériences de vie et d’acteur, les stations de ce chemin de croix, débarrassé de suspense (la séquence initiale du film correspond à son épilogue) et d’ordinaire dissimulé par nos sociétés, qui conduit à la nuit. Il est d’une précision, d’une intelligence, d’une lucidité atroces mais inouïs ».

LA MISE EN SCENE

« La mise en scène de Haneke emmure le spectateur avec les personnages, dans ce décor de studio hyperréaliste qui peut soudain se muer en espace de cauchemar, grâce à la fausse neutralité, très travaillée, de l’image de Darius Khondji.

Notre regard se fait aussi intrusif que la présence impromptue d’un pigeon qui s’introduit par une fenêtre.

Pour deux des plus grands acteurs du cinéma français, Haneke a composé une partition d’autant plus terrible qu’elle prend souvent le ton d’une sécheresse coupante, quasi clinique. C’est parfois éprouvant, toujours magistral ».

LA SUITE

Le film Amour du réalisateur Michael Haneke, déjà Palme d’or à Cannes cette année, sera en lice lors de la 85e cérémonie des Oscars qui se déroulera le 24 février 2013 à Los Angeles (Californie, Etats-Unis). C’est ce qu’a décidé l’Austrian Film Commission qui propose l’œuvre dans la catégorie « meilleur film en langue étrangère ». Et j’y crois!

LA CRITIQUE ***

http://cinema.nouvelobs.com/articles/21594-critique-avant-premiere-critiques-amour-eprouvant-et-immense

TéléCinéObs *****

d’une précision, d’une intelligence, d’une lucidité atroces mais inouïs. Par Sophie Grassin

C’est aussi mon avis.

Paris Match *****

« Amour » est un film essentiel, mais sachez-le, il ne vous fera pas du bien. Point final . Par Alain Spira

Pour le reste, je crois avoir tout dit.

* Mais il y a aussi les « contre » :

Voici les pires: * L’essentiel a été d’avoir participé

Télérama  * : Michael Haneke filme (…) des plaintes et des gémissements, mais, pas un instant, on ne comprend pourquoi (…) A quoi peut bien servir alors cet « Amour » qui en est si dépourvu ?

 » A quoi ça sert l’amour » chantait Edith Piaf?

Il est vrai que pour les égoïstes de cette génération individualiste et sans état d’âme, l’amour peut sembler absent dans cette histoire. Ils n’ont sans doute pas compris que tous ces sentiments mêlés peuvent ressembler à de la froideur.  Et puis la déchéance et la souffrance énervent. On préfère ne pas voir.

Et pour pouvoir agir parfois, mieux vaut s’endurcir en apparence car le coeur n’a pas toujours raison.

Figaro * : je n’ai pas pu accéder à la critique. Si vous la trouvez, communiquez-la moi.

Et chez les spectateurs : *

1. Très déçu, je m’attendais à être ému, mais le film laisse froid et énervé tant Haneke semble prendre plaisir à montrer la déchéance d’Emmanuelle Riva. Peu d’amour pour ses acteurs qui font ce qu’ils peuvent sous la direction du sévère maître d’école autrichien, qui nous apprend que la vieillesse est un naufrage. Scoop !!! Que ceux qui ne sont pas au courant aillent voir le film…

2.« La phase terminale d’un malade, la fin de vie » je ne souhaite pas rentrer dans un concours sinistre mais voilà juste la base ; connaissez-vous un couple de cet âge, plus de 80 ans, de culture artistique tous deux pianistes, avec un appartement bourgeois, du fric plein le portefeuille, bourré d’un fatras qui leur serve de refuge, une fille qui n’existe plus, trop encombrante avec sa vie personnelle qu’on éloigne de sa propre mère en totale végétation ; vivre et subir une telle histoire ? Bon avez-vous dans votre entourage des personnes atteintes d’hémiplégie, de la maladie d’Alzheimer ? Alors si oui vous souhaitez avant tout leur bonheur ou leur mort ? Pour cela l’un vous mettra entre les mains sérieuses de professionnels pour accompagner ces êtres humains malades qui ont plus besoin de réconfort physiques auprès d’une équipe médicale que de leur proches qui ne sont pas habitués à leur mettre des couches, les nourrir à la cuillère, surveiller leur hydratation ainsi monte la désespérance ou voilà comme ce mari qui étouffe sa femme qu’il aime c’est juste irréaliste pas possible dans le contexte du couple que nous propose Haneke. Je ne crois pas une minute que vous ayez visualisé ce long métrage et que vous ayez connaissance et des couples de plus de 80 ans et des problèmes liés à cet âge. Les personnes qui ont atteint cet âge recherchent le réconfort une prise en charge de leurs problèmes pas celui de tuer son conjoint pour les mêmes raisons qu’ils ne savent plus ou ne veulent plus « assurer » surtout leur vie, alors celle des autres dans le cas d’Amour je n’y crois absolument pas » 

3. Très mauvais: « Amour » est un film simple, élégamment mis en scène, mais très pesant, voire écrasant. De par son sujet premièrement -les derniers moments d’un vieux couple dont la femme est atteinte par la maladie, et par son découpage étouffant (plans séquences bonjour) et ses dialogues qui sonnent parfois faux (Emmanuelle Riva, dans la première moitié du film, semble ne pas avoir évoluée depuis « Hiroshima mon amour », alors qu’elle gagne en intensité dans la seconde moitié -quand elle se tait) et qui sont relativement pauvres (on y apprends que « la salière est vide », que « le robinet coule », bref, de formidables moments déployant des intrigues denses et résolues). Jean-Louis Trintignant est quand à lui très touchant. Malheureusement, le film, par son étalage froid des souffrances du couple (cela fait parfois très vitrine, parfois très cynique), est plutôt répugnant et empêche d’adhérer aux moments de tendresse de ce couple. La froideur clinique de Haneke est ici en totale contradiction avec son sujet. Qui plus est, la structure choisie par Haneke (le prologue du film est en fait l’épilogue de l’histoire) n’est d’aucune utilité: à quoi bon? Plat et froid, « Amour » est très ennuyeux et vide de toute émotion. Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours.

Ces spectateurs n’ont rien dit sur leur âge et leur vécu et surtout sur leur sensibilité.

Pour le dernier, à la lecture des critiques de ce « Plog », je crois que nous n’avons pas les mêmes valeurs.

 » L’imagination et la réalité ont peu de choses en commun », cette réplique devrait les faire réfléchir

MON RESSENTI *****

Hyperréaliste. Deux merveilleux acteurs, bouleversants qui  humanisent ce spectacle Étouffant , Terrible, Emouvant, Immense.

On se sens un peu comme un intrus dans l’intimité de ce couple en totale symbiose dans cette vie, spectateur impuissant de cette lumière qui s’éteint.

A voir, si vous vous sentez concerné,

A ne pas voir, si la réalité vous fait peur. On préfère mettre « ses vieux » en maison de retraite, aux mains des « spécialistes ». Je préfère ne pas m’étendre sur ce sujet. 

J’ai versé pendant ce film toutes les larmes que j’ai retenues dans ma vie dans ces circonstances. 

ENTRETIEN AVEC JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

Vous dites avoir mis fin à votre retraite des écrans et dit oui à Michael Haneke parce que vous adorez « Caché ». Haneke était vraiment le seul à pouvoir vous faire revenir ?
Oui. Je continuais à faire du théâtre mais j’avais prévu de ne plus faire de cinéma. Cela faisait 16 ans que je n’avais pas tourné, hormis un petit rôle dans le film de Samuel Benchetrit («Janis et John », ndlr) parce qu’il y avait ma fille.

Ce n’est pas votre première collaboration avec Haneke : vous aviez déjà fait le récitant pour la version française du « Ruban blanc ».
C’était au moment où nous préparions « Amour ». Un jour, la productrice (Margaret Ménégoz, ndlr) me dit être embêtée car Claude Rich, qui devait faire la voix-off, n’était plus libre. Je lui ai dit : « Je le fais si vous voulez ». Je pensais que ça nécessiterait 2 heures de studio ; ça nous a pris une semaine !

Quelle fut votre réaction en découvrant le scénario d’« Amour » ?
Je l’ai trouvé très beau mais je ne pensais pas accepter. Je me suis dit que c’était un film qui allait embêter les gens. Et puis je craignais que cela me fasse du mal. C’est une histoire de vieux alors ça me touche personnellement. La formidable Margaret Ménégoz m’a dit : « Vous avez raison mais si vous ne faites pas le film, vous irez encore plus mal ». A cette époque, je pensais beaucoup au suicide. « J’ai plus envie de me suicider que de faire un film », lui ai-je confié, ce à quoi elle m’a répondu : « Faites le film, vous vous suiciderez après ; je vous aiderai si vous voulez » (doux rire)

Vous avez demandé des changements ?
Non, pas du tout. On a tourné le scénario tel quel.

Le titre du film était déjà « Amour » ?
Au départ, ça s’appelait « Ces deux-là ». Ca ne me plaisait pas trop mais ce n’était pas grave, j’étais sûr que ce serait un beau film. Pendant le tournage, la productrice a proposé « Amour ». J’ai trouvé ça formidable, Haneke aussi, mais il y avait déjà un film qui s’appelait ainsi. Or, il faut attendre 15 ans avant de pouvoir réutiliser un titre de film et ils n’étaient pas encore passés. On s’est renseignés : c’était un film porno !

« Amour » plutôt que « Ces deux-là », ça change totalement la perception du film !
C’est vrai.

Qu’avez-vous donné à Haneke et que vous a-t-il pris ?
Je ne sais pas si je lui ai donné grand-chose mais lui m’a apporté beaucoup. C’est un metteur en scène extraordinaire, peut-être le plus grand en ce moment. Il est très exigeant et il a une connaissance du cinéma incroyable, dans tous les domaines : son, image, direction d’acteurs, scénario… On filmait en virtuel, sans pellicule. Au lieu de répéter, Haneke nous disait « On tourne ; je ne m’en servirai peut-être pas mais ça ne coûte rien ». Il est très directif et autoritaire. Un jour sur une scène importante que j’avais particulièrement travaillée, il m’a demandé : « Si je ne vous donne pas d’explications, comment la joueriez-vous ? » Il m’a écouté puis m’a dit : « C’est pas mal mais ce n’est pas du tout ça ». Il n’y avait pas à discuter. De toute façon, je crois que lorsqu’on joue au cinéma, contrairement au théâtre, il ne faut pas trop travailler, avoir des idées précises. Il faut se laisser faire par le metteur en scène. Lui a une vue d’ensemble ; moi, je voulais défendre mon personnage. « On s’en fiche de votre personnage, m’a dit Haneke, ce qui compte, c’est le film ». Et il avait raison. Si j’avais joué à ma façon, j’aurais été moins dur. J’ai une tendresse un peu gnangnan alors qu’il y a une certaine froideur chez Haneke. Par exemple, il ne voulait absolument pas que l’on pleure. Une fois, Emmanuelle Riva s’est trouvée débordée par l’émotion ; il a tout de suite coupé : « Pas de larme, pas de larme »

Dans votre livre de conversation avec André Asséo, « Du Côté d’Uzès » (éd. Le Cherche-Midi), vous dites avoir un côté protestant…
C’est vrai ; je suis cévenol. Je ne suis pas protestant, j’ai reçu une éducation catholique, mais je me sens plus proche des protestants. Je préfère leur froideur.

Cela expliquerait votre attirance pour le cinéma rigoriste d’Haneke…
En effet. On s’est vu quelques fois avant de tourner, on parlait du cinéma et de tas d’autres choses ; je n’ai jamais rencontré de metteur en scène dont les idées me parlent autant. Pour mon premier rôle au cinéma, dans « Si tous les gars du monde », j’étais dirigé par Christian-Jaque. Il y avait une scène où mon personnage attendait. Première prise : je ne fais rien, j’attends… Et là, Christian-Jaque me saute dessus, agressif : « Comment voulez-vous qu’on comprenne que vous attendez ? Il faut que vous regardiez votre montre, que vous trépigniez ». Tout le contraire d’Haneke. « Ce n’est jamais l’acteur qui doit montrer, dit-il, mais la caméra qui doit surprendre son émotion ». Il suffit d’être plein de la situation.

A ce sujet, vous dîtes vous sentir plus proche de De Niro que de Pacino.
Pacino est un acteur expressionniste qui prend le rôle par l’extérieur, il surjoue un peu les scènes. De Niro, c’est drôlement mieux. On joue toujours trop au cinéma. J’aimais beaucoup Bogart aussi, il avait une façon de ne pas jouer. Tout comme cet acteur avec lequel j’ai tourné « Regarde les hommes tomber »… Jean Yanne. J’aurais voulu être ami avec Jean Yanne. J’ai essayé de le percer mais je ne l’intéressais pas du tout. Il était un peu sauvage, il parlait beaucoup de fric… mais de façon intelligente.

Etes-vous croyant ?
Croyant mais pas pratiquant.

Donc adepte du pari de Pascal ?
Je ne savais pas ce que c’était avant de tourner « Ma nuit chez Maud ». Rohmer m’a expliqué – ou j’ai cru comprendre – qu’il y avait une chance sur 1000 que Dieu existe et que, selon Pascal, il valait mieux vivre cette chance qui était plus belle que les 999 autres. Cette idée me plaît beaucoup.

Vous nourrissez toujours le rêve d’interpréter « le Roi Lear » sur les planches ?
Non. Je l’ai raté, c’est trop tard. Puis Piccoli a récemment fait un bien meilleur roi Lear que celui que j’aurais été. Lui a gardé une âme d’enfant, or le personnage de Lear est très naïf, enfantin, émerveillé. J’aime son amour pour… comment s’appelle-t-elle… la seule de ses filles qui n’essaye pas de lui plaire (Cordelia, ndlr).

A vos débuts, quand vous êtes entré à l’IDHEC, vous vouliez être acteur de théâtre et réalisateur de cinéma – vous avez même étudié à l’IDHEC (la FEMIS d’alors, ndlr).
Je me suis toujours davantage senti acteur de théâtre qu’acteur de cinéma. Peut-être parce qu’au théâtre, je ne me vois pas. Alors qu’au cinéma, je me dis toujours que ça pourrait être mieux.

Vous avez voulu arrêter le cinéma à plusieurs reprises durant votre carrière pour embrasser un autre métier. Après la guerre d’Algérie, vous avez tenté de devenir photographe.
J’ai été photographe, j’ai même travaillé pour L’Express pendant deux ans. Je ne me sentais pas d’être comédien je trouvais ça trop impudique. Et puis un vieux metteur en scène, Maurice Jacquemont, m’a dit qu’il voulait monter « Hamlet » avec moi, qu’on travaillerait le rôle sans jouer la pièce. Ce que l’on a fait presque tous les jours. Au bout d’un an, il me dit qu’il monte la pièce en extérieur, à Troyes je crois. Je l’ai fait, c’était bien et je l’ai joué épisodiquement pendant dix ans, en France et à l’étranger – parallèlement au cinéma que j’avais repris. A Paris, ce fut un échec. Les critiques disaient que j’avais l’air de m’en foutre. Je ne m’en foutais pas du tout mais je n’extériorisais pas. Je pensais que l’on pouvait jouer au théâtre comme au cinéma, sans forcément s’adresser aux spectateurs du fond.

A la fin des années 1970, vous avez tout plaqué pour faire de la course automobile.
J’ai d’abord couru en parallèle à ma carrière d’acteur. Je n’étais pas très bon mais je pensais que c’était par crainte d’avoir un accident et de mettre en péril les tournages pour lesquels j’avais signés. J’ai donc arrêté de faire l’acteur… mais je ne suis pas devenu un meilleur pilote !

Vous avez réalisé deux films très surprenants, notamment « Une journée bien remplie » avec Jacques Dufilho. Un film sur la mort et la paternité plein d’humour noir, dans un esprit proche de Jean-Pierre Mocky.
Je n’aime pas trop Jean-Pierre Mocky. Mon second film était aussi un peu décalé. J’avais trouvé un titre qui lui allait bien : « les Poissons détestent le vendredi ». Le distributeur croyait que je plaisantais et on l’a appelé « le Maître-nageur ». Les gens qui y sont allés croyaient sûrement voir un film boulevardier à la Jean Girault.

Pourquoi ne pas avoir réalisé davantage ?
Parce que mes deux films n’ont pas marché. Je devais en faire un troisième ; ça s’appelait « Un bateau à la campagne ». J’avais un producteur, j’avais l’argent mais j’avais aussi beaucoup de propositions comme acteur. Mettre en scène demande beaucoup d’énergie. Je m’étais dit que j’y reviendrai plus tard et je ne l’ai jamais fait.

Dans les années 1960 et 1970, vous tourniez presque autant en France qu’en Italie.
J’ai joué dans une trentaine de films en Italie mais jamais avec ma voix. Ca reste une frustration. Les Italiens doublent pas mal mais ce n’est pas pareil. J’ai moi-même fait du doublage, notamment la voix française de Jack Nicholson dans « Shining ». Un gros boulot. J’avais dû faire des essais et Kubrick m’a choisi au son de ma voix, sans savoir qui j’étais.

Vous l’avez rencontré ?
Non. Mais Michel Deville, qui supervisait le doublage, parlait tous les soirs avec lui par téléphone. C’est difficile le doublage, surtout sur un film de Kubrick où, parfois, le montage ne raccorde pas. On ne s’en rend pas compte quand on voit le film mais à doubler, c’est coton. Et puis j’aime bien Nicholson mais c’est un acteur très extraverti, pas comme moi.

AU BOX OFFICE

Michael Haneke devance « Stars 80 » de Frédéric Forestier et Thomas Langmann.

Michael Haneke et son film « Amour » étonnent cette semaine en se classant en tête des démarrages parisiens : 1968 entrées dans 22 salles. Fort de sa Palme d’or au dernier Festival de Cannes, le film prend ainsi l’ascendant sur « Stars 80 » de Frédéric Forestier et Thomas Langmann, qui comptabilise 1528 entrées pour 18 copies.

A la troisième place, on trouve le film d’animation français « Le Jour des corneilles », de Jean-Christophe Dessaint, avec 517 spectateurs dans 11 salles parisiennes.

A sa suite, le documentaire « Traviata Et Nous » de Philippe Béziat enregistre 280 entrées pour 10 salles.

« Into the Abyss », le documentaire de Werner Herzog, a rassemblé 71 personnes dans une seule salle, enregistrant donc un taux de fréquentation dépassant largement celui du « Jour des Corneilles » et « Traviata Et Nous ».

MES SOURCES

cineobs-logo-300x85 24 octobre 2012 dans Cinéma

 

LA SUITE

C’EST BIEN PARTI

Amour » de Michael Haneke remporte le Golden Globe du meilleur film étranger

Le réalisateur autrichien d’ »Amour », Michael Haneke, a remporté le 13 janvier 2013 le Golden Globe du meilleur film étranger à Beverly Hills (Californie).

Amour semble bien parti pour les Oscars. Le film autrichien de Michael Haneke a remporté dans la soirée du dimanche 13 janvier, à Beverly Hills, le Golden Globe du meilleur film étranger face notamment aux films français Intouchables et De rouille et d’os.

Cette 70e cérémonie des Golden Globes, sorte de répétition générale avant les Oscars à la fin du mois de février, a décerné le titre de meilleur film dramatique à Argo, de Ben Affleck, qui raconte le sauvetage de diplomates américains exfiltrés d’Iran après la révolution islamique de 1979. L’acteur, qui joue dans son film, obtient également le trophée du meilleur réalisateur, soufflant la précieuse statuette à Quentin Tarantino pour Django Unchained et à Steven Spielberg pour Lincoln.

Haneke : « Sans eux, je ne serais pas là »

Le réalisateur autrichien d’Amour, Michael Haneke, a reçu son trophée des mains d’Arnold Schwarzenegger. « Jamais je n’aurais pensé recevoir un prix hollywoodien des mains d’un autre Autrichien », a-t-il lancé en référence aux origines de Schwarzie. Très ému, Michael Haneke a remercié son équipe et notamment les acteurs principaux de son film, qui raconte l’amour unissant un couple d’octogénaires mis à rude épreuve par la maladie : Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. « Sans eux, je ne serais pas là », a lancé Michael Haneke sur la scène du Beverly Hilton. « Le Golden Globe est pour ces acteurs incroyables », a-t-il ajouté.

La présence d’Amour dans cinq catégories pour les Oscars est sans conteste la grande surprise de cette année. Outre sa nomination, pour l’Autriche, à l’Oscar du meilleur film étranger, la Palme d’or du dernier festival de Cannes concourt pour le meilleur film, la réalisation, le scénario original et l’actrice principale avec Emmanuelle Riva.

La cérémonie des Oscars aura lieu le 24 février à Hollywood.

« Amour », de Michael Haneke, reçoit l’Oscar du meilleur film en langue étrangère

La consécration pour Michael Haneke. Le film Amour du réalisateur autrichien, déjà primé au festival de Cannes et aux César, a reçu l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, dimanche 24 février.

AMOUR : Oscar du meilleur film en langue étrangère

Consécration pour Michael Haneke, mais pas pour son actrice Emmanuelle Riva.

Le film Amour, déjà primé au festival de Cannes et aux César, a reçu l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Bien que tourné en français, en France et avec des acteurs français, cette coproduction franco-autrichienne était présentée aux Oscars sous les couleurs de l’Autriche. En revanche, la Française Emmanuelle Riva n’a pas été récompensée. Elle était en lice pour l’Oscar de la meilleure actrice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans 2012, Cinéma, Festival de Cannes, Société | 2 Commentaires »

Avant-Première de Stars 80

Posté par ENO filles le 17 octobre 2012

Avant-première de Star 80 au Pathé Liberté

En route vers le succès.

Beaucoup de monde,

Et ce n’est pas une honte,

Pour accueillir cette constellation d’étoiles

Le  mercredi 10 octobre à 20 heures

Que du bonheur !

Has been eux ? Jamais !

Même pas peur!

Au contraire!

« Non, ils n’ont pas peur d’en d’accentuer ce côté

de celui qui tout à coup revient

sur le devant de la scène »

Ils ont tous beaucoup d’humour et,

Jouer avec leur image, semble un vrai jeu pour eux.

Ce film pose un tendre  regard sur ces personnages

Malmenés par le tourbillon de la vie

Qui avec un seul titre pour certains,

Ont chantés des tubes que personnes encore n’a oubliés.

C’est un film léger, qui fait du bien, qui fait chanter.

Une énergie festive.

Humilité et autodérision sont les moteurs de cette comédie.

LES REALISATEURS

Après le grand tourbillon du succès de The Artist, qui a tout emporté sur son passage, Cesar, Oscar, Bafta, Golden Globes et bien d’autres, Thomas Langmann, le producteur du film, digne fils de son père Claude Berri, revient  à un genre plus populaire.

Il partage cette délirante et libre réalisation et s’investit totalement dans cette  comédie avec Frédéric Forestier qui retrace la success- story des deux producteurs à l’origine de la tournée « RFM Party 80 » et qui remet au goût du jour les anciens tubes du top 50 et leurs interprètes.

LE CASTING

Les deux producteurs du spectacle dans le film

Richard Anconina

Patrick Timsit

Les chanteurs

Cookie Dingler,

Début de Soirée,

Desireless,

Emile & Images,

François Feldman,

Gilbert Montagné,

Jean Schultheis,

Jean-Luc Lahaye

Jean-Pierre Mader,

Léopold Nord & Vous (qu’on voit chanter Les Beatles avec Patrick Hernandez sur la photo ci-dessus).

Lio,

Patrick Hernandez…

Peter & Sloane.

Johnny Halliday, Michel Sardou et quelques autres idoles encore au Hit, ont décliné l’invitation. On se demande pourquoi !!!

Demain Jeudi 17 octobre, sur France 2, dans « C’est au programme »

Sophie Davant recevra une grande partie de l’équipe.

Ils seront là, pour un « revival » sans précédent. Ils chanteront pour vous et vous chanterez pour eux.

Ne les manquez surtout pas.

Les voir et les écouter parler et chanter est un vrai plaisir.

SYNOPSIS

Vincent et Antoine, deux fans des années 80, dirigent une petite société de spectacle qui fait tourner des sosies dans toute la France. Entre déboires sentimentaux et caprices de leurs pseudo vedettes, l’affaire finit par péricliter.

A la veille du dépôt de bilan, ils retrouvent un carton de vieux 45 tours : Jeanne Mas, Jean-Luc Lahaye, Lio, Desireless, Peter & Sloane, François Feldman, Début de soirée, Images, Cookie Dingler, Sabrina, Gilbert Montagné… tous les tubes des années 80 ! Immédiatement, l’étincelle jaillit : pourquoi ne pas faire remonter sur scène les vraies Stars des années 80 ?

Les deux producteurs partent alors en quête de ces vedettes oubliées, et montent une tournée de concerts qui débutera dans la galère avant de cartonner en province et triompher…  au Stade de France !

LA BANDE ANNONCE

 

Avant-Première de Stars 80 dans 2012 bande-annonce-300x224

APRES LE FILM RENCONTRE AVEC UNE PARTIE DE L’EQUIPE

Les images

 

(pour les visualiser cliquez sur l’animation) 

ap-animation1-300x223 dans Avant-premières

Les spectateurs posent leurs questions

Cliquez sur l’image pour les écouter parler de leur spectacle et répondre aux spectateurs.
 
 
 
photo-300x144 dans Cinéma
 
 
Restrictions: la musique de la video comporte un extrait de la chanson de Sabrina -récupérée dans un de mes disques- qui est elle même présente dans le film et à l’avant-première. Si cette utilisation de la chanson était refusée par la société qui la gère «   Believe SME » je me verrais dans l’obligation de la retirer du blog.

En voici un bref condensé.

Q- A-t-il été facile de  convaincre facilement les chanteurs de jouer leur propre rôle ?

Les chanteurs ont beaucoup d’humour et puis ils se connaissent tous.

- Il y a une vraie amitié entre eux qui se ressent à l’écran. 

Le film est d’autant plus touchant que revenir sur le devant de la scène semble avoir été plutôt agréable pour eux qui , privés d’une carrière sur le long terme, se  retrouvent sous le feu des projecteurs.

Aucun ridicule sinon de la tendresse. Il s’agit là de faire rire sans jamais se moquer.

Q- Est-ce que ce film retrace la réalité ?

C’est un film où la fiction et la réalité se mélangent beaucoup. On a inventé des petites histoires aux artistes, parfois tirées de vraies anecdotes, parfois inventées de toutes pièces…

…. Mais pendant le tournage certaines anecdotes vous feront bien rire. Ecoutez-les parler dans la vidéo que j’ai réalisée pour vous sur Youtube. Et merci de bien vouloir m’excuser de sa piètre qualité. Mon matériel n’est pas à la hauteur de ceux dont j’ai pris la voix.

Q- Moi, je n’étais pas née dans les années 80 mais j’ai adoré le film, les chanteurs et les chansons.

Quand on a le talent d’avoir réussi quelque chose de populaire, cet élan dure dans le temps.

Et les jeunes ne s’y trompent pas à entendre la foule en délire chanter pendant le film et après, lors de la rencontre.

Quant à moi, j’ai vécu ces tubes des années 80 avec ma fille adolescente .

Q-  Plus qu’un film, vous parlez d’un concept pour ce film Stars 80, pourquoi ?

C’est un film interactif qui va surprendre, il est vraiment innovant. C’est rare d’avoir un film qui soit aussi un spectacle, auquel le public pourra participer en chantant. Nous allons d’ailleurs sortir une version karaoké du film…

Q-Et la critique, quelle sera-t-elle, selon vous ?

Ce sera au public de donner son verdict.

Je pense qu’il sera difficile de ne pas aimer ce film.

J’espère que Stars 80 va aussi plaire à la critique.

Merci de votre enthousiasme ce soir…

Et tout le monde de chanter en chœur avec les artistes.

Ce fut une réjouissante soirée, antimorosité. Ne boudez pas ces « plaisirs démodés » (pas tant que cela!)

Et si vous deviez ne voir qu’un seul film, déplacez vous pour celui-là.

 

Sources:

 * le Figaro du 28/09/2012

* Interview de Thomas Langmann

Pour revivre leurs tubes cliquez sur les liens ci-dessous:

Cookie Dingler   Femme libérée 

Début de Soirée Nuit de folie

Desireless Voyage  

François Feldman Joue pas

Gilbert Montagné  On va s’aimer

Gilbert Montagné Oh! My Lord!

James Brown Living in America

Jean Schultheis Confidence pour confidence

Jean-Luc Lahaye Femme que j’aime  

Jeanne Mas Toute première fois

Jean-Pierre Mader Macumba

Joe Cocker You Can Leave Your Hat On

Julie Pietri Eve lève toi

KISS  I Was Made For Lovin’ You

Léopold Nord & Vous  C’est l’amour

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Publié dans 2012, Avant-premières, Cinéma | Pas de Commentaires »

Ce que le jour doit à la nuit

Posté par ENO filles le 11 septembre 2012

Ce que le jour doit à la nuit

Style Drame / Guerre / Historique / Romance

SORTIE CE MERCREDI 12 SEPTEMBRE

Le mardi 21 aout j’ai assisté à l’ avant-première de  « Ce que le jour doit à la nuit » en présence du réalisateur Alexandre Arcady et des remarquables comédiens : les jeunes et charmants Fu’ad Aït Aattou et Nora Arnezeder ainsi que Mathieu Boujenah. Manquaient à l’appel Anne Parillaud et Vincent Perez, Anne Consigny et Fellag. Dommage !

Quelques images de l’équipe du film, sur le vif.

Ce que le jour doit à la nuit dans 2012 ALEXANDRE-AnimJonas-anim Alger dans AlgérieEmilie-anim Algérie dans CinémaMathieu-Boujenah-anim Arcady5-anim cinéma

 

IMPORTANT!

On n’a pas toujours envie de découvrir un film avant sa présentation. Donc pour ceux qui sont dans ce cas, zappez cet article. Pour les autres, et bien, si ce film dont on parle partout vous intéresse, lisez.

Ici vous trouverez un certain nombres de commentaires des personnes proches du film et un entretien entre le réalisateur et l’écrivain.

Pour les appréciations, elles n’engagent que moi et mon ressenti au premier visionnage. Mais ce film touchant à mes racines, je pense aller le revoir à sa sortie tout public pour mieux comprendre.

J’ai longuement hésité à écrire cet article qui n’est pas dans l’esprit de mon blog. Mais après tout !

Ce film m’a laissé une impression indéfinissable en tant que Française d’Algérie, née à Oran comme Alexandre A. et ayant quitté la ville à 20 ans (15 pour Alexandre A.):

- Un mélange des époques qui m’a un peu gênée bien que sans doute nécessaire pour simplifier l’histoire et satisfaire aux exigences du cinéma.

Mes parents se sont mariés en  1939, début de l’histoire et les photos que j’en ai sont très différentes. L’époque des copains, je l’ai connue et vécue , mais pendant mon adolescence avec sa période américaine et Elvis.

- Une vision de l’Algérie que je n’ai pas beaucoup connue. Je suis une citadine, fille de fonctionnaires et les quelques colons qui ont créé cette terre et s’y sont enrichis étaient très éloignés de moi. J’ai vécu une vie normale jusqu’à l’âge de 10 ans et la cohabitation de deux cultures était pour moi naturelle. Mes photos de classe en témoignent.

Ensuite les choses se sont gâtées. Le terrorisme est entré dans nos vies : fini les pique-nique sereins dans les bois, les promenades à travers les quartiers, à pieds et en voiture, etc. Le risque nous accompagnait partout. C’est ce qui fait que je n’ai jamais parcouru l’Algérie.

Certaines scènes ne vont pas dans le sens objectif de l’Histoire. Et comme les enfants, qui ne voient que les détails, je crains que les spectateurs non avertis ne les retiennent un peu trop.

Je m’arrête là.

 SYNOPSIS

Mais voici l’histoire que nous raconte l’écrivain algérien Yasmina Kadhra, mise en scène par Alexandre Arcady, Oranais comme moi.

Algérie, années 1930. Younes a 9 ans lorsqu’il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado dont il devient l’ami. Dans la bande, il y a Emilie, la fille dont tous sont amoureux. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d’amour, qui sera bientôt troublée par sa mère jalouse et les conflits qui agitent le pays.

 

clic-ici colons

 

Il y a deux ans que j’ai ce livre à lire près de moi et je ne parviens pas à m’y mettre. Je ne sais toujours pas si je vais le faire. Je n’ai pas la nostalgie de ce pays. Je n’en garde que mes souvenirs personnels d’enfance et de jeunesse hélas perturbés par la guerre. Mais ma vraie vie a commencé en Métropole, berceau de ma famille.

 

BANDE-ANNONCE >> CLIQUEZ ICI

ACTEURS PRINCIPAUX

Émilie: NORA ARNEZEDER

Younes/Jonas: FU’AD AÏT AATTOU

Madame Cazenave ANNE PARILLAUD

Juan Rucillio: VINCENT PEREZ

Madeleine: ANNE CONSIGNY

Mohamed: FELLAG

Dédé: Mathieu Boujenah

Fabrice: NICOLAS GIRAUD

Jean-Christophe: OLIVIER BARTHÉLÉMY

Isabelle : MARINE VACTH

CE QUE J’EN PENSE

Certes Arcady a réalisé avec son cœur et son talent un film poignant sur une histoire d’amour à la fois touchante et dramatique qui s’est passée dans son pays natal mais qui aurait aussi bien pu se passer en France pendant la guerre de 40 ou dans tout autre pays en guerre. Un gout de déjà vu. De belles prises de vue qui malheureusement ne se sont pas passées sur la terre d’Algérie. Des acteurs qui portent le film. Une musique romantique à souhait  – Pour l’écouter en entier il faudra aller au cinéma ou acquérir le CD-

Si on s’attache à l’histoire rapportée par A.A., le drame de ces jeunes gens n’est pas du à l’affrontement de deux cultures ( un couple en est la représentation :  Anne Consigny et Fellag) mais à la jalousie d’une femme (Anne Parillaud) et à l’honnêteté et à la droiture d’un jeune garçon fidèle à la parole donnée.

UN PEU D’HISTOIRE

Ce roman d’une belle écriture très poétique, se passe en Algérie, sur un fond de guerre ou les Français ne sont pas vraiment montrés sous leur meilleur jour, bien qu’un riche colon (Vincent Perez, dans un beau rôle de composition) explique avec fierté que cette terre aride et inculte avait été domestiquée par ses ancêtres.

Mais alors, à qui appartenait donc cette terre. Aux premiers ou aux derniers occupants. Qui est né le premier, de l’œuf ou de la poule. Nous ne le savons pas.

Si mes quelques sources historiques sont exactes (il y en a tellement !):

-de 814 avant J.C. l’Algérie a été pendant 650 ans occupée par les Phéniciens Berbères - au passage, le jeune acteur Joe Fu’Ad Aït Attou a spontanément dit après la projection du film avant d’être gentiment repris, qu’il n’était pas vraiment concerné par ce pays puisque né d’un père berbère et d’une mère française-

- par les Romains pendant 575 ans

- par les Vandales pendant 104 ans

- par les Turcs pendant 113 ans

- puis par les Arabes pendant 872 ans en alternance avec les Berbères musulmans et les Turcs.

La terre d’Algérie n’appartenait donc pas uniquement aux Arabes mais me semble-t-il à tous ceux qui l’ont occupée et apprivoisée.

- C’est à cette époque que les Français ont suivi, poussés par la nécessité, avec les encouragements de leur dirigeants.

A cette époque, la vie en France étant rude et difficile. Les Français intéressés furent envoyés par le gouvernement dans cette terre aride et stérile occupée par à peine deux millions et demi de Berbères avec l’espoir de pouvoir faire vivre leur nombreuse famille sur une parcelle de terre bien à eux. La France avait promis des concessions. Et les a obtenues. Car, « selon le droit musulman, les terres incultes appartenaient aux premiers cultivants ».

L’état français a donc acquis par divers moyens ces parcelles incultes et les a données aux Français qui ont tenté l’aventure. D’autres pays dont l’Espagne ont suivi.

J’ai trouvé confirmation de ces explications dans le livre de notre amie Fabienne « La Terre promise » qui explique très bien et très simplement, documents à l’appui, cette période.

Mon grand-père, lui, y est venu en tant que militaire pendant la guerre et y est resté. Il ne possédait pas de terre. Il a tout acquis par son travail, sa générosité et ses talents divers. Mes parents étaient de modestes fonctionnaires. La colonisation, je n’ai pas bien connu.

« Tout le monde n’était pas colon, tout le monde n’avait pas une cravache contre ses bottes de seigneur; on n’avait même pas de bottes tout court, par endroits. Nous avions nos  pauvres et nos quartiers pauvres, nos laissés pour compte et nos gens de bonne volonté, nos petits artisans plis petits que les votres, et nous faisions souvent les mêmes prières. Pourquoi nous a-t-on tous mis dans le même sac? Pourquoi nous a-t-on fait porter le chapeau d’une poignée de féodaux? Pourquoi nous a-t-on fait croire que nous étions étrangers sur la terre qui a vu naitre nos pères, nos grands-pères et nos arrière-arrière- grands-pères, que nous étions des usurpateurs d’un pays que nous avons construit de nos mains et irrigué de notre sueur et de notre sang? … Tant qu’on n’aura pas la réponse, la blessure ne cicatrisera pas« -  Un extrait du livre de Yasmina Khadra qui m’a été transmis par un ami de là-bas. Merci Serge.

Entretiens croisés

entre Alexandre Arcady et Yasmina Khadra par Pierre Abou

Alexandre Arcady, comment avez-vous découvert le livre de Yasmina Khadra et qu’est-ce qui vous a donné envie de l’adapter ?

Alexandre Arcady – C’est en vacances à l’étranger il y a déjà maintenant trois ans, que j’ai eu connaissance du roman de Yasmina Khadra Ce que le jour doit à la nuit en lisant une critique dans un journal (…)

Alexandre Arcady – Il y a toujours une certaine nostalgie à évoquer la jeunesse. Sauf que là, hormis cet épilogue, on raconte l’histoire au présent. C’est un film dans le mouvement, dans la pulsion, dans la vie, dans la vérité, dans l’émotion et dans l’amour. On y voit des gens qui s’aiment, qui s’affrontent, qui rêvent, qui vivent en un mot (…)

Si vous ne deviez garder, l’un et l’autre, qu’un seul moment de toute cette aventure ?

A.A. – La découverte du roman !

Y.K. – La découverture du film

Tout lire ici:

fichier pdf Entretiens croisés par Pierre Abbou

Thé ou café du dimanche 09 septembre 2012 : Anne Parillaud parle de son rôle

the-ou-café guerre d'Algérie

 La suite aussi est intéressante. Ecoutez.

Projection du film à ALGER !!!

Avant-première mondiale du film « Ce que le jour doit à la nuit » à Alger

Présentation par AArcady

« … Après quelques projections pour la presse française, le film « Ce que le jour doit à la nuit » une adaptation éponyme (ce terme est employéau cinéma lorsque le scénario d’un film est inspiré d’un livre) du roman de l’écrivain Yasmina Khadra a d’abord été présenté à la presse algérienne vendredi 7 septembre puis projeté en avant-première mondiale, une présentation réservée aux officiels et aux professionnels du cinéma… ».

moi – Une présentation surprenante puisque l’Algérie avait précédemment refusé le tournage sur les lieux. Mais finalement je pense que ce film ne peut que plaire aux Algériens.

« … Cette projection a eu lieu en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et d’autres membres du gouvernement et du corps diplomatique ainsi que de la ministre déléguée auprès du ministre français des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, en visite de travail à Alger.
Le film adapté au cinéma par Daniel Saint-Amont et Blandine Stintzy représente pour son réalisateur, Alexandre Arcady, « une œuvre sur l’histoire de l’Algérie avec des regards croisés » qu’il souhaitait offrir au public à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance.
De sa rencontre avec l’œuvre de Yasmina Khadra, le réalisateur dit avoir tiré un récit de l’histoire de l’Algérie qui se veut « apaisant, avec un message de réconciliation et de fraternité ».

Moi – Mais peut-être pas totalement impartial. Ce ne fut pas mon impression au vu des images de la guerre en arrière-plan. Je vous laisse juge.
« … Pour sa part l’auteur du best seller « Ce que le jour doit à la nuit » confie avoir écrit ce roman pour raconter l’Algérie mais aussi « montrer les hommes face à l’adversité et à l’échec de l’amour ».

Après avoir présenté toute l’équipe du film, notamment les deux principaux acteurs Fu’ad Aït Aattou et Nora Arnezeder, et avoir lancé la projection, Alexandre Arcady a endossé le rôle du guide touristique en conviant toute l’équipe du film à une balade dans les rues de la ville qui l’a vu naître en 1947.

L’équipe du film a fait une halte devant le Théâtre national d’Alger, plusieurs anciennes salles de cinéma de la capitale, le Musée des arts moderne d’Alger ainsi que quelques immeubles et ruelles que fréquentait le réalisateur.

L’équipe du film est ensuite revenue pour être ovationnée par un public très nombreux qui a beaucoup apprécié le film qui ne sera disponible en salle en Algérie qu’au mois d’octobre prochain »

Bon film!

Samedi15 septembre:Je viens de tomber par hasard sur cette critique

du journal  El Watan2

« Le film Ce que le jour doit à la nuit du réalisateur Alexandre Arcady,adapté du roman de l’auteur algérien Yasmina Khadra, est projeté ce vendredi soir en avant-première à la salle El Mougar d’Alger. El Watan Week-End a vu le film lors d’une projection en France, voici notre critique.

Lundi 3 septembre 2012. Il y avait du beau monde au Gaumont Champs Elysées.  Il y en aura tout autant, et certainement, aujourd’hui, vendredi 7 septembre sur Alger.

Deux villes, un public identique (des Politiques, acteurs et autres invités bienheureux et sans doute quelques journalistes), et le nouveau film d’Alexandre Arcady, adaptation d’un roman à succès de l’écrivain algérien, Yasmina Khadra. 



Ce que le jour doit à la nuit, énième retour sur l’Algérie française, avant le 1er novembre 1954, bruit et fureurs de multiples clans pour (re)définir la liberté, et pivot narratif d’un film qui se veut lyrique sans être misérabiliste, juste sans être conciliant, et cinématographique sans être auteuriste (donc personnel).

Toujours cette histoire de visages juvéniles, amoureux transis, regards parfois durs et verbiage lâché sans concession.

Voir ce film, c’est se remémorer Le Coup du Sirocco ou bien Le Grand Carnaval, c’est flirter de nouveau avec les eighties où l’Algérie de Chadli (Troisième président algérien, ndlr) n’intéressait aucun cinéaste étranger, donc « obligé » de se retourner vers le Passé, moins pour comprendre l’état des lieux, que pour revivre un souvenir le temps d’une bobine.

Œuvres désuètes, amusantes, accent qui nous rappelle certaines choses et surtout une communauté montrée sans artefact car liée au propre quotidien d’Arcady.

Pourquoi le blâmer ? Pagnol en fit autant, mais avec tact et surtout sans s’apitoyer sur le premier degré qui bloque les niveaux de l’Histoire et donc de lecture.

Et là, cela devient embêtant.

Nostalgie et fantasme
Ce que le jour doit à la nuit ressemblerait à un bonbon dont on connaitrait déjà sa saveur, donc une aspirine qui fait passer temporairement le mal de crâne. Dieu sait que depuis cinquante années, la migraine est devenue un sacerdoce chez le peuple fennec et le cinéma a toujours été utilisé comme un aspirateur idéologique pour cerner cette période de « guerre sans nom ». On capte la poussière, elle rentre dans la machine mais rare sont les moments où le cinéaste daigne vouloir vider cette machine. Toujours ce grain nostalgique conservé quelque part et discrètement dans un coin du plan. Parce que « l’avenir est derrière eux et que le passé sera devant » (phrase lancée par le personnage principal), qu’Arcady sera toujours ce cinéaste de l’entre-deux, incapable d’assumer un désir, et préférant ne filmer que des fantasmes.

Souvenez-vous de Là-bas mon pays, ingénieuse proposition sur un territoire inconnu (l’Algérie contemporaine), et qui dégageait un corps impatient qui finissait par tomber, tel l’Icare incapable de « voir » son présent, trop affairé à jongler entre celui qui ne veut pas oublier et celui qui tente de s’adapter au changement. Triste double-face pour un cinéaste qui n’en finit plus d’étaler sa transparence par le prisme de mots joliment troussés, oubliant le cinéma dans tout ça ! Affaire de littérature et de théâtre, pas l’ombre d’un plan qui viendrait donner du liant à un récit qui méritait envolée, claque et autre lyrisme désordonné.

Ce que le jour doit à la nuit patine de ces absences, ancré dans un genre où tout est filmé sans esprit.
Godard aimait à dire que le spectateur levait la tête au Cinéma et la baissait face à la télévision. Arcady, à aucun moment, ne réussit à faire lever les esprits. Regrettable ! »

Lisez les commentaires sur cette page… Chacun sa manière de s’approprier l’Histoire. Le « pardon » des deux côtés n’est pas  pour demain.

Un extrait zahir16 … « L’histoire est passée par là  et de deux choses l’une; ou vous avez comme objectif un souci de vérité et alors c’est raté ou vous vouliez faire un divertissement alors pourquoi l’Algérie? le roman de Yasmina Khadra ne sort pas grandi dans cette affaire  lui qui a parlé de son roman comme une histoire d’un amour qui pouvait se passer dans n’importe quel pays (…)   »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Natalie Saint-Martin, en route pour L.A.

Posté par ENO filles le 14 août 2012

Un message de notre amie Lydia

Chers amis et amies,

Voici différentes « links » sur ma petite fille Natalie, 12 ans.

Natalie Saint-Martin, en route pour L.A. natalie-240x300


Elles ont été préparées par ma belle-fille Carrie et ont été présentées à leur agent à Hollywood.

Depuis, un metteur en scène les a contactées et Carrie et Natalie vont aller s’installer à Los Angeles en fin Janvier.
Vous pouvez aussi aller sur Youtube et y entrer son nom pour trouver d’autres extraits.
Si ce n’est pas trop vous demander pourriez vous me faire savoir par retour ce que vous en pensez?
Pour ma part, je trouve qu’elle est formidable mais je suis sa mamie donc partiale…
Merci d’avance
LoveAmericaFlag Lydia
(American by Choice and Proud of it)
En ce qui me concerne je trouve que ces petits extraits sont très prometteurs. Et ça se passe aux USA… Bravo Natalie!
Et vous qu’en pensez-vous?

Écrivez vos impression. Tous commentaires seront mis dans son porte folio qu’elle présentera au metteur em scène. Et si quelqu’un ne veut pas son nom , on utilisera ses initiales uniquement.

Publié dans Non classé | 1 Commentaire »

J.O. 2012

Posté par ENO filles le 27 juillet 2012

J.O. 2012 dans 2012 01a-LOGO

Juste quelques infos sur cet événement que je ne peux pas zapper, même en vacances.

LONDRES

04-la-flamme-sur-la-Tamise-300x172 évenements dans Evénements

« La ville de Londres a été élue parmi cinq villes candidates lors de la 117e session du Comité international olympique (CIO), le 6 juillet 2005 à Singapour. Sebastian Coe était le chef du comité de candidature et est le président du Comité organisant les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques d’été de 2012 »

LES LIEUX

La carte interactive permet de découvrir les lieux où se dérouleront les temps forts des Jeux olympiques

 

LA FLAMME

img-titre-pps-300x113 J.O.

fichier pps JO Londres 2012

La dimension symbolique de la flamme olympique  est très présente pendant les Jeux et la flamme olympique en est sans conteste le symbole le plus fort. Un clip vidéo nous fait survoler à vol d’oiseau le trajet de la flamme à travers le Royaume-Uni. C’est un condensé des paysages du Royaume-Uni qui est ainsi offert aux internautes.

 Une carte interactive permet de suivre très précisément le trajet rue par rue de la flamme.
Cliquez ici

LE CALENDRIER EN DIRECT

01-LOGO-300x129 Londres

Site officiel des jeux

cliquez sur ce lien : Le calendrier et les résultats au quotidien

LE LOGO

Le logo a été créé par Wolff Olins 

sources Wikipédia :

« Il y a eu deux logos pour Londres 2012 : l’un pour la procédure de candidature et l’autre en tant que marque des Jeux eux-mêmes. Ce dernier, dessiné par Wolff Olins, a été dévoilé le 4 juin 2007 et a coûté 400 000 livres (soit environ 590 000 euros.

Ce nouveau logo est la représentation stylisée du nombre 2012 avec les anneaux olympiques inscrits dans le chiffre zéro. Il est décliné en 4 couleurs et pour la première fois, il sera utilisé aussi bien pour les Jeux olympiques que les Jeux paralympiques

Les premières réactions du public, selon un sondage effectué sur le site web de la BBC, ont été largement négatives : plus de 83 % des 16 000 votes lui ont attribué la plus mauvaise note. Le comité d’organisation a alors annoncé que le logo sera repensé au cours des 5 prochaines années.

Par ailleurs, des animations vidéo composées à partir de ce logo ont été interdites par l’autorité de régulation audiovisuelle britannique. Représentant des motifs géométriques en mouvements saccadés très rapides, elles provoquaient de graves crises chez les personnes épileptiques.

Une polémique est survenue en 2011 de la part de l’Iran sur le logo qui serait à caractère raciste car il dissimulerait le mot « Zion » (Sion : Le mont Sion est une montagne au Sud de la vieille ville de Jérusalem. Dans la Bible, Sion désigne la ville de Jérusalem et, par extension, tout ce qui personnifie la présence et la bénédiction de Dieu) »

LE POINT DE VUE DU CREATEUR ET DE SON EQUIPE

Je la trouve suffisamment explicite de notre évolution actuelle pour vous le communiquer.

Le studio de design graphique Wolff Olins a signé la refonte de l’identité visuelle de l’Asian Art Museum de San Francisco.

Wolff Olins réinvente le « branding »: du design graphique au design de services.

L’enseigne britannique, référence mondiale de la stratégie de marque, se réinvente en agence d’innovation. Une évolution qui suit l’émergence de la vogue participative.

Son propos : Relier les individus

« … à l’image de son quartier en pleine mutation depuis l’ouverture du terminal Eurostar de Saint-Pancras, Wolff Olins est en train de se réinventer. « Nous sommes nés autour de l’identité de marque dans les années soixante. Nous avons évolué vers le branding dans les années quatre-vingt-dix. Aujourd’hui, nous nous centrons sur l’innovation »,… L’évolution des cabinets de design vers le conseil en innovation ou le design de services … rejoint une réflexion de fond sur l’avenir des marques.
« Les marques de demain ne sont pas des gadgets marketing clinquants, mais des plates-formes pour des actions concrètes », explique l’agence dans la présentation de l’exposition Brand Next, inaugurée le 6 février dans ses locaux. Cet événement, qui se termine le 22 février, détaille dix initiatives mettant le public à contribution : les voitures en libre service Streetcar, le site de voyages World66.com, la chaîne de télévision soutenue par Al Gore Current TV, l’association humanitaire Macmillan Cancer Support, l’ordinateur portable à 100 dollars, etc.
Pour Wolff Olins, les marques doivent être des liens entre les individus et non pas des institutions surplombantes. Robert Jones se différencie des réflexions sur la marque émotionnelle de Kevin Roberts (Saatchi & Saatchi) ou Marc Gobé (Desgrippes Gobé). « Je n’ai pas de relation émotionnelle avec Google ou Ebay. En revanche, j’aime ce qu’ils me permettent de faire. Wikipédia et Linux s’enrichissent des contributions des internautes. Red, le projet humanitaire de Bono, dont nous avons créé l’identité, fédère des marques comme American Express, Gap ou Apple. »
Évidemment, tous les secteurs ne sont pas concernés. Le luxe, par exemple, peut conserver un statut à part. « Lorsque j’achète une alliance, je n’ai pas envie de discuter par blog interposé avec son fabricant »,reconnaît Mohsin Hamid, responsable de l’activité ­conseil de Wolff Olins, qui s’est également fait un nom comme romancier.
Mais, pour l’essentiel, c’est un changement fondamental de métier. « Nous faisions de la communication, aujourd’hui nous aidons nos clients à développer des produits et services… C’est pourquoi la polémique sur London 2012 ne nous touche pas : elle ne concerne que le logo. L’objectif est de faire des Jeux olympiques démocratiques, et c’est là-dessus que le projet devra être jugé. »

L’identité de marque était un habillage, elle devient partie intégrante d’une ­vision d’entreprise. Corollaire : les changements sans contenus s’exposent au rejet du public, rendu sceptique par les messages­ marketing. »

Pour ma part je trouve ces réalisations magnifiques.

Regardez ces images de l’ASIAN ART MUSEUM IDENTITY

et ce site: L’identité visuelle d’un projet, d’un produit, d’une institution ou d’une entreprise est un ensemble cohérent de choix graphiques applicable à tout support de communication, dans le but de personnaliser une enseigne, conformément à ses valeurs et à son type d’activité.

Une identité visuelle pertinente se construit sur base d’une analyse et d’un diagnostic.
Le résultat de cette phase d’étude, incluant la documentation sur laquelle elle s’appuie, donne lieu à des recommandations et à un cahier des charges destiné à orienter le travail de création.

Selon les attentes et les contraintes exprimées, une phase de recherche et de croquis est entamée afin de fournir plusieurs solutions graphiques. Ces propositions sont testées en situation réelle pour en démontrer la souplesse et la plasticité.

Après validation, le projet retenu est mis au point en incluant les différentes déclinaisons selon les supports, les contextes et les technologies. Les règles graphiques définissant l’identité visuelle sont consignées avec clarté et lisibilité dans une charte graphique, parfois aussi appelée « livre de normes ».

Une fois l’identité visuelle réalisée et diffusable, une communication visuelle est mise en place pour propager l’image de la marque ( entreprise, évènement, projet), afin d’en développer la  notoriété.  Cette communication peut être centrée sur un produit ou un service (valorisation de ses performances) ou sur la marque (privilégiant les valeurs véhiculées par l’entreprise, communication « corporate » ou institutionnelle).

Dans un contexte de marque (identité de marque ou « branding »), la communication visuelle peut également être entendue comme une activité stratégique incluant un ensemble de pratiques, d’opérations, de supports et de médias :

  • publication papier (brochures, affiches, flyers, etc)
  • publication réseau (site web, référencement, applications)
  • production télévisuelle ou cinéma (spots, parrainages)
  • personnalisation d’espaces (stand, boutique, espaces ou mobilier urbains)
  • achat d’espaces ou de supports de communication publicitaire (presse, affichage, TV, cinéma, web, etc)

Le design fait partie intégrante du marketing et il n’est pas inutile de s’informer des moyens utiliss pour faire de nous des acheteurs potentiels. Un homme averti en vaut deux…

NOS ATHLETES

Nombre total  339 >>> La liste est trop longue pour que je l’affiche dans l’article. Cliquez ici

Le serment de l’athlète

“Nous jurons que nous nous présentons aux Jeux Olympiques en concurrents loyaux, respectueux des règlements qui les régissent et désireux d’y participer dans un esprit chevaleresque pour l’honneur de nos pays et la gloire du sport”. Pierre de Coubertin

« Le haut niveau ? Un monde de rêveurs. Mais des gens qui vivent leur rêve. » Joël Bouzou

Les performances incroyables de nos athlètes ont-elles encore la possibilité d’augmenter avec le temps. Ou sont-ils arrivés à leur niveau maximum? » Depuis plus de 20 ans  les records du saut en hauteur, saut en longueur ou saut à la  perche n’ont pas bougé. La devise plus vite, plus haut plus fort est-elle encore de mise ?  »

« Les apports technologiques suppléent les limites physiologiques, mais la limite existe malgré tout »

« On dit souvent que les records sont faits pour être battus. C’est vrai quand on parle d’une « série de résultats », mais beaucoup moins désormais en terme de pure performance. »  et  » le sport-business fait tout son possible pour les repousser, quitte à jouer avec la santé ou l’avenir des showmen, quitte à dénaturer les épreuves avec des aides technologiques à la performance ».

J’aimerais bien en commentaires l’avis de mes lecteurs sportifs.

Auraient-ils aimer prononcer ces mots célèbres?

Qui a dit:

« Le spectacle du monde ressemble à celui des jeux olympiques: les uns y tiennent boutique; d’autres paient de leur personne; d’autres se contentent de regarder »

« Les qualités pour gagner sont plus importantes que les parties gagnées. »

« Si l’important n’est pas de gagner, pourquoi compte-t-on les points ? »

« Pour être champion, vous devez croire en vous-même quand personne d’autre ne le fait. »

« Le sportif intelligent évite l’effort inutile. »

« Le sport est bien affaire de frissons. »

 

LES MEDAILLES

Conçues spécialement pour chaque Jeux, les médailles sont le rêve ultime de tout athlète.

Les médailles des Jeux Olympiques de Londres 2012 seront attribuées lors de 302 cérémonies des vainqueurs qui auront lieu à travers tout le Royaume-Uni.

Les médailles ont été créées par David Watkins, un artiste britannique réputé dans le domaine des arts décoratifs et sont en cours de production au siège de la Royal Mint à Llantrisant, en Galles du Sud.

L’histoire derrière les médailles

La forme circulaire des médailles olympiques est une métaphore du monde. L’avers montre toujours la même illustration lors des Jeux d’été – la déesse grecque de la victoire, Nikê, sortant du Parthénon et arrivant à la ville hôte.

Le revers comporte cinq éléments symboliques :

  • L’arrière-plan recourbé rappelle la forme d’un amphithéâtre
  • L’emblème central est une expression architecturale, une métaphore de la ville moderne qui ressemble délibérément à un bijou.
  • Le treillage évoque à la fois le rassemblement y la communication – une image d’énergie rayonnante qui représente les efforts des athlètes.
  • La Tamise à l’arrière-plan est un symbole de Londres, tout en suggérant un ruban baroque flottant dans le vent qui ajoute un sentiment de célébration.
  • Le carré est le motif final du design. Il lui confère un équilibre et contrebalance sa forme générale arrondie. Il met en avant le centre de la médaille dont il renforce l’idée de « lieu » en s’apparentant à un détail de localisation sur une carte.

Spécificités des médailles

  • Les médailles olympiques de Londres 2012 pèsent entre 375 et 400 g et mesurent 85 mm de diamètre et 7 mm de large.
  • La médaille d’or est faite d’or (92,5 %) et de cuivre (6 g d’or minimum).
  • La médaille d’argent est faite d’argent (92,5 %) et de cuivre.
  • La médaille de bronze est faite de cuivre (97,0 %), de zinc (2,5 %) et d’étain (0,5 %).

Les médailles seront exposées publiquement au British Museum durant les Jeux

Plus d’infos sur le design des médailles…  cliquez ici

A suivre..

N’hésitez pas à revenir. Cet article suivra de son mieux l’actualité.

Bon spectacle à tous ceux qui y sont,

A ceux qui aimeraient bien y être,

A ceux qui y seront …. la prochaine fois…

A ceux qui se contenteront de la télé…

« L’important, c’est de participer » *

* NB – Non! cette citation n’est pas empruntée à Pierre de COUBERTIN mais elle émane de Ethelbert TALBOT*, évêque de Pennsylvanie….(c’est le WEB qui me l’a appris)

* « Le plus important aux Jeux Olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu ».
Pierre de Coubertin a repris puis adopté ce credo après avoir entendu le sermon de l’évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, prononcé à la cathédrale St. Paul le 19 juillet 1908, au cours des Jeux de la IVe Olympiade à Londres. Les paroles exactes de Talbot étaient : « L’important dans ces Olympiades n’est pas tant d’y gagner que d’y prendre part ».

« Citius-Altius-Fortius » Expression latine signifiant « plus vite, plus haut, plus fort ».
Coubertin l’a adoptée après avoir entendu le Père Henri Martin Didon de Paris l’utiliser. Le Père Didon, devenu plus tard proviseur du Collège d’Arcueil, avait utilisé cette expression pour décrire les exploits athlétiques de ses étudiants dans cette école.
Il était auparavant au lycée Albert le Grand, où l’expression latine était gravée dans la pierre au-dessus de l’entrée principale.

Sources : Bureau de presse et de communication du Comité International Olympique – Ambassade de Grèce

Et maintenant !

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Et pourquoi pas!!!

LES DISCIPLINES DISPARUES
Le tir à la corde
Cette épreuve d’athlétisme présente dans les Jeux de l’Antiquité a figuré également de 1900 à 1920. 2 équipes de 8 joueurs se faisaient face. Le but : faire avancer les adversaires de plus de 2 mètres (6 pieds), en moins de 5 minutes. Au-delà de ce délai, et si personne n’a pris le dessus, le gagnant est celui qui a réussi à gagner le plus de terrain.

La nage sous l’eau
Il fallait nager sous l’eau le plus lentement et le plus loin possible (60 m maximum) l’inverse d’aujourd’hui.
Les compétiteurs gagnaient 2 points par mètre nagé, et 1 point par seconde passée sous l’eau. Le vainqueur était naturellement celui qui avait le plus de points à l’issue de la compétition.
L’épreuve n’a figuré qu’aux Jeux de 1900 à Paris. Sur les 14 participants, 11 étaient Française médaillé d’or olympique, Charles De Vandeville, a remporté l’épreuve avec 1 884 points. Il a nagé 60 m en 1 minute et 8,4 secondes. C’est grâce à sa lenteur qu’il a été sacré, son dauphin André Six ayant bouclé les 60 m avec 3 secondes d’avance. Quant au troisième, Peter, il est resté 30 secondes de plus que De Vandeville sous l’eau, mais il n’a avancé que de 28 mètres !

Le croquet 

Le croquet n’a été sport olympique qu’en 1900 à Paris lui aussi. Trois épreuves étaient disputées : un parcours en simple à 1 boule, un autre avec 2 boules, et une compétition en double. Les médailles sont toutes revenues à la France. Un joueur belge a bien pris part au tournoi, mais il n’a pas réussi à passer le premier tour.

Malgré le désintérêt du public (un seul spectateur s’est déplacé !), l’épreuve revêt une haute valeur historique. Le croquet est en effet le premier sport olympique ouvert aux femmes. D’après « le Journal des Sports », Mlles Filleaul Brohy et Marie Ohnier ont disputé le premier tour.

La discipline a tout naturellement disparu par manque d’intérêt pour les spectateurs.

Le cricket

Le cricket aurait dû figurer au programme des premiers Jeux de l’ère moderne, en 1896, mais le nombre de participants était trop faible. Le tournoi s’est résumé à une seule opposition, sur 2 jours. Les joueurs ne pensaient pas qu’ils participaient à une olympiade, le match ayant pour cadre l’Exposition universelle de Paris. Ce n’est qu’en 1912 que le Comité International Olympique a décidé d’octroyer une valeur olympique à cette épreuve

 Le jeu de raquettes

Le jeu de raquettes est un sport qui ressemble au squash. Deux adversaires s’affrontent dans une salle fermée. Ils ont chacun une raquette en bois et se renvoient la balle contre un mur. Ce sport n’est apparu aux Jeux Olympiques qu’en 1908, à Londres. Très coûteuse, cette discipline n’était pratiquée à l’époque que dans les « public schools » anglaises.

Le golf

Le golf n’a été sport olympique qu’en 1900 et 1904. Lors de la première édition, les messieurs réalisaient 2 fois un parcours de 18 trous. Les scores des 2 manches étaient additionnés pour désigner le vainqueur. En 1904, les golfeurs disputaient un mini-tounoi. Chez les messieurs, ce sont les anglo-saxons (Etats-Unis, Grande-Bretagne et Canada) qui ont dominé les compétitions. Les dames, elles, n’ont eu le droit qu’à une seule olympiade, en 1900. La lauréate, Margaret Abott, est devenue la première championne olympique américaine,

Le rugby

Il devient un sport olympique en 1900, puis en 1908, 1920 et 1924. Mais la dernière finale est tellement violente que le CIO décide de retirer ce sport du programme officiel.Il fera aussi son retour aux JO en 2016, dans sa version à VII

Le grimper de corde

Le grimper de corde a régulièrement fait partie des épreuves de gymnastique entre 1896 et 1932. Assis au départ, les athlètes devaient monter le plus rapidement possible en haut de la corde, en s’aidant uniquement des bras et des mains.

En 1896, la corde était haute de 15 mètres environ. Seuls 2 sportifs grecs ont réussi à terminer l’épreuve. Les autres ont tous été éliminés. Par la suite, la corde a été raccourcie de moitié. Le champion n’était pas forcément celui qui était le plus rapide à arriver en haut. Le style aussi était pris en compte.

Les sauts sans élan

Entre 1900 et 1912, il existait une compétition de sauts en longueur et en hauteur sans élan.. En 1900 et 1904, il y a même eu un tournoi de triple saut dans cette catégorie

Le polo

Le polo a été disputé aux JO entre 1900 et 1924, puis en 1936 avant de disparaître du programme olympique. Après les Anglais qui ont dominé la discipline lors des 3 premières éditions ce fut le tour des Argentins en 1924 et 1936.

La crosse

La crosse a été intégrée aux JO en 1904 et 1908, avant de passer sport de démonstration en 1928, 1932 et 1948.

Deux équipes de 10 joueurs s’opposent sur un terrain avec 2 buts à chaque extrémité. Les joueurs avancent en se transmettant la balle à l’aide d’une crosse. Au bout de celle-ci est attachée une sorte de gant (comme au baseball) ; c’est grâce à lui que les joueurs peuvent réceptionner la balle, faire des passes et des tirs au but.

La première année, ce sont les Canadiens de la Shamrock Lacrosse Team de Winnipeg qui ont remporté l’or en battant l’équipe locale de Saint-Louis. La médaille de bronze est revenue à des Iroquois mohawk, un peuple vivant au Canada.

En 1908, seulement 2 équipes ont participé au tournoi. Le Canada a conservé son titre face à la Grande-Bretagne.

La pelote basque

Comme son nom l’indique, ce sport puise son origine dans le Pays basque. Pas étonnant, donc, de comprendre ce qui s’est passé lors des Jeux Olympiques de 1900 à Paris : seules l’Espagne et la France avaient répondu présent. Le tournoi n’a donc duré qu’une journée, le 14 juin, le temps de la finale ! Les Espagnols se sont montrés les plus habiles, dominant les Français Durquetty et Etchegaray. L’Espagne est donc la seule et unique nation championne olympique de pelote basque.

Le jeu de paume

Discipline olympique en 1908 à Londres, et sport de démonstration en 1900 et 1924. C’est un Américain qui s’est imposé devant deux Anglais

Le lancer de poids et de javelot

En 1912, les compétitions de lancer de poids, de disque et de javelot se sont offertes une fantaisie : le lancer à 2 mains. Les concurrents disposaient de 3 essais avec chaque main. Ensuite, la meilleure distance réalisée avec les mains droite et gauche étaient additionnées

Le 200 m nage libre avec obstacles

Il faisait partie du programme olympique en 1900. Dans la Seine, les nageurs devaient passer par-dessus un poteau, puis une rangée de bateaux, avant de plonger sous une autre rangée de bateaux. Le tout malgré le courant du fleuve ! L’Australien Frederick Lane a été vainqueur.

Le motonautisme

Seule épreuve motorisée des JO, cette discipline de démonstration en 1900, est devenue sport olympique pour la seule et unique fois en 1908. Sur les 9 courses programmées, seulement 3 ont eu lieu. Et en plus la météo avait pris parti contre la course.

 

 

 

 

 

Publié dans 2012, Evénements | Pas de Commentaires »

Les Vacances de Ducobu

Posté par ENO filles le 22 avril 2012

Les Vacances de Ducobu dans 2012 @affiche     Encore une avant-première joyeuse et sympathique pour une comédie familiale

     et visible par tous les enfants à partir de 6 ans et même moins,

     qui sortira le 25 avril 2012,  

     et réalisée par Philippe de Chauveron d’après la BD de Pef.

Acteurs Les vacances de Ducobu dans Cinéma

Le casting

Elie Semoun retrouve son rôle de professeur  et réussit à gâcher la vie de l’élève Ducobu même en vacances. Hilarant!  Joséphine de Meaux est Mademoiselle Rateau, sa collègue,  dont Latouche est amoureux, malgré un « léger » défaut physique visible et un autre qui l’est moins et qu’il découvrira plus tard. Helena Noguerra est  une Madame Gratin, mère superactive qui se lève aux aurores, friandes d’ennuyeuses activités culturelles, de visites de musées, de nourriture saine et équilibrée, qui terrorise le jeune paresseux. Juliette Chappey, âgée de 13 ans est sa fille Léone, camarade de classe de Ducobu, bonne élève et secrètement amoureuse de son cancre. Parmi les nouveaux, on peut également citer Bruno Salamone qui campe un un animateur de plage, portif, drôle et sympa, qui s’occupe joyeusement de la petite troupe d’enfants du Camping. Pierre-François Martin Laval est  touchant dans le rôle du papa de Ducobu, un peu naïf et subjugué par la sexy Madame Gratin.

Quand à Ducobu, il est interprêté par un autre acteur,  le jeune François Viette, le premier ayant grandi depuis le premier film. Le premier film, » L’Elève Ducobu« , ayant déjà posé les bases des personnages, le nouvel acteur s’est vu plus libre d’improviser, et s’est ainsi lancé dans cette chasse au trésor inédite, mélange de comédie et d’aventure.

Et voici le second volet de l’histoire de l’élève Ducobu.

La cloche retentit pour la dernière fois à l’école Saint-Potache. Et c’est la libération pour le cancre Ducobu : enfin les vacances, loin de Latouche et de ses dictées diaboliques !!! BD, Club Mickey, glaces à gogo… Ducobu a à peine le temps de se réjouir que son père lui annonce un tout autre programme : ils partent avec la famille Gratin. Avec Léonie et sa mère, c’est plutôt réveil aux aurores, musées et révisions. Et pour couronner le tout… Ducobu tombe sur Latouche et Mademoiselle Rateau venus eux aussi au camping pour des vacances en amoureux . Le Cauchemar !!! Heureusement le hasard met sur son chemin une carte mystérieuse. Grâce à son ingéniosité, Ducobu en décode l’énigme et se lance à la recherche d’un trésor de pirates perdu. Le roi de la triche devient le roi de l’aventure et les vraies vacances peuvent commencer !

Ambiance soleil !

Le tournage a eu lieu principalement dans le sud de la France près de Toulon, , notamment sur les plages de la ville de Hyères, à Cassis, Giens, ou encore à la Seyne-sur-Mer. C’est donc dans un climat très estival que le film s’est tourné, entre jeux de ballon et baignades !

 Ducobu et les médias

* Un article sur Var Matin. Cliquez sur l’image

Var-Matin

* Et au J.T. : cliquez ci dessous sur:

Juliette et Ducobu au JT 12/13 de France 3 le 20 avril 2012

Quelques images du Tournage

Retrouvez l’ambiance de ce tournage en cliquant sur les liens ci-dessous:

* le tournage

* les coulisses du Tournage Les vacances de Ducobu

Les jeunes figurants  recrutés comme l’élève Ducobu dans les écoles du coin – François était en réalité venu au casting pour jouer lui ausssi dans le film en tant que simple figurant. Mais Pascale Paddy, la directrice de casting, l’a remarqué et lui a demandé de revenir. Philippe de Chauveron ayant apprécié son énergie et sa spontanéité, l’acteur débutant a convaincu tout le monde !-, se sont en grande partie retrouvés dans la salle et ont posé avec les protagonistes du film pour la photo de famille à la fin de la séance avec les bonnets d’âne offerts à tous les spectateurs au début de la séance.

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Animation-AP

Jamais une avant-première n’avait vu tellement de comédiens sur la scène.

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Photos et autographes étaient de mise et l’équipe disposait même de charmantes cartes postales sur lesquelles ils écrivaient à chacun de gentils petits mots signés de leur propres mains. L’ambiance était chaleureuse et familiale.

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Anecdotes

Pas maintenant !

« Pas habitué aux tournages, Ducobu étant son premier rôle au cinéma, le jeune acteur François Viette a éprouvé quelques difficultés à comprendre le protocole du tournage. Lors de la première scène à tourner, il s’est mis à réciter son texte dès le « moteur ! » de l’assistant. Quand on lui expliqua qu’il commençait trop tôt, il reprit sa place, attendit le « moteur ! », puis le « ça tourne ! »… et récita son texte sans attendre le « action ! » fatidique ! Pour finir, au troisième essai, il oublia même de commencer à jouer ! Après quelques minutes d’explications, il s’habitua finalement à toutes ces manières, et le tournage se déroula normalement… Ouf ! » Ecoutez-le dans le petit film que j’ai essayé de tourner pendant l’interview. Trop nul! Va falloir que je change mon APN.

equipe-sur-scenefilm de l’AP ici

Entraide

« La jeune Juliette Chappey, déjà interprète de Léonie Gratin dans le premier opus, et forte de ses précédentes expériences d’actrice (notamment dans L’Age de raison), a aidé le débutant François Viette pour ses débuts au cinéma. Elle lui a fait réciter son texte et a réussi à lui faire passer le stress d’un tournage de cette ampleur ! »

Petite aventurière

Fidèle à son personnage d’aventurière dans le film, la jeune interprète (13 ans !) de Léonie Gratin a particulièrement attendu les scènes du drakkar et de la grotte, où elle devait descendre en rappel. Mais son courage a vite disparu quand il a fallu tourner avec une vraie mygale, elle qui a la phobie des araignées. Après plusieurs essais, elle a cependant pu surmonter sa peur et la prendre dans ses mains… Pour avoir du courage, il faut d’abord avoir peur!!!

Ça promet !

Lorsque l’on demande à Elie Semoun de décrire son personnage, il répond en riant : « Il est radin, il est jaloux, il est lâche : encore pire qu’avant ! »

 

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1-bandeau

 

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Le site du film: cliquez sur l’image

Le-site-du-film

 

 

 

Publié dans 2012, Cinéma | Pas de Commentaires »

Mignonne allons voir si…

Posté par ENO filles le 10 avril 2012

Mignonne allons voir si... dans Femmes Bien-lbonjour

 les filles !!!

Avant l’été, lisez vite ce  petit Po-aime de Ronsard revu et corrigé, à l’attention de toutes les mignonnes de plus de 50 ans.

Cliquez sur la grand-mère !

 

gym-3e-age dans Humour

 

 

gym-3e-age-3

Aïe! Aïe! Aïe! Ouiiiiiiiiii! J’y suis!

gym-3e-age-b

 

Publié dans Femmes, Humour | 1 Commentaire »

Les copines, c’est bon pour la santé

Posté par ENO filles le 22 mars 2012

Les copines, c'est bon pour la santé dans Femmes AUn message de Jeannine B.

B dans Femmes

Les copines et les amies ça fait du bien !C

 

Je savais bien que bavarder avec les copines faisait du bien!

G

Je ne m’en prive pas et j’ai fait lire à mon mari ce qui suit…Il a dit : « C’est bien, continue! »

Hpapotage

Bises, Jeannine

 

« Une conférence du Patron du département Psychiatrie à Stanford traitait du rapport entre le corps et l’esprit, du lien entre le stress et la maladie.

L’orateur a, entre autre, affirmé que l’une des meilleures choses que l’homme puisse faire pour sa santé est d’avoir une épouse alors que pour la femme, la meilleure des choses à faire pour être en bonne santé est d’entretenir ses relations avec ses amies.

Tout l’auditoire a éclaté de rire, mais il était sérieux.

Les femmes ont des relations d’échange entre elles qui engendrent des systèmes de soutien grâce auxquels elles gèrent les différents stress et les difficultés de la vie.

E

Du point de vue physique, ces bons moments “entre filles” nous aident à produire plus de sérotonine – un neurotransmetteur qui aide à combattre la
dépression et qui engendre une sensation de bien-être.

J

Les femmes partagent leurs sentiments alors que les rapports amicaux entre hommes tournent souvent autour de leurs activités. Il est très rare que ceux-ci passent un bon moment ensemble pour parler de ce qu’ils ressentent ou du déroulement de leur vie personnelle.
Parler du boulot ? Oui. De sport ? Oui. De voitures ? Oui. De pêche, de chasse, de golf ? Oui. Mais de ce qu’ils ressentent ? Rarement.

Les femmes font cela depuis toujours. Nous partageons – du fond de notre âme – avec nos sœurs/mères/amies, et apparemment ceci est bon pour la santé.

L

L’orateur explique aussi que de passer du temps avec une amie est tout aussi important pour notre état général que de faire du jogging ou de faire de la gym.

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Il y a une tendance à penser que lorsque nous faisons de l’exercice nous soignons notre santé, notre corps, alors que
lorsque nous passons du temps avec nos amies nous perdons du temps et que nous devrions nous acquitterde choses plus productives – ceci est faux.

Ce professeur affirme que le fait de ne pas créer et ne pas maintenir des relations personnelles de qualité est aussi
dangereux pour notre santé que de fumer !

fumer-tue3fumer-tue2

Donc, chaque fois que vous passez du temps avec vos amies, pensez que vous faites bien, félicitez-vous de faire quelque chose de positif pour votre santé ! »

 T-malade

Alors si notre santé en dépend, pas de scrupules! Allons-y.

M

Merci Jeannine de cette précieuse et déculpabilisante information.

S1

 

Publié dans Femmes | Pas de Commentaires »

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