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Printemps du cinéma

Posté par ENO filles le 13 mars 2012

Printemps du cinéma dans 2012 img-video-present

Le cinéma, conte de fées moderne

Dans mon précédent article: Le Printemps du cinéma 19 mars 2010, j’écrivais que le cinéma est rêve, images et musique. Que cet art traverse notre conscience et touche nos sentiments jusqu’au plus profond de notre âme. C’est pourquoi je m’inquiète aujourd’hui des thèmes abordés en abondance certes directement puisés dans le désordre actuel du Monde en pleine révolution, je veux dire par là la violence, le sang, l’argent, la drogue, la sexualisation de cette époque… et tout cela créé par des adultes, pour un monde d’adultes, sans tenir compte de l’enfance et de l’adolescence qui auraient pourtant besoin de s’épanouir dans un monde plus serein et plus engageant. Le cinéma est-il vraiment « rêve » pour eux?

Certes les contes de fées évoquaient aussi des thèmes violents et cruels. Mais le contexte et la narration étaient bien différents. Je vous engage à lire ou à relire la « Psychanalyse des contes de fées » de Bruno Bettelheim pour en comprendre la finalité.

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Mais Contrairement à ce que certains affirment, les contes de fées ne traumatisent pas les jeunes lecteurs ou auditeurs. Ils répondent de façon précise et irréfutable à leurs angoisses, en les informant des épreuves à venir et des efforts à accomplir. Tel est en effet le postulat de ce livre majeur où Bruno Bettelheim nous éclaire sur la fonction thérapeutique de ces contes pour l’enfant et l’adolescent jusqu’à la puberté.
En voici un Extrait (Ed.Robert Laffont, 1976)

Les contes de fées et la conjoncture existentielle

Les contes de fées ont pour caractéristique de poser des problèmes existentiels en termes brefs et précis. L’enfant peut ainsi affronter ces problèmes dans leur forme essentielle, alors qu’une intrigue plus élaborée lui compliquerait les choses. Le conte de fées simplifie toutes les situations. Ses personnages sont nettement dessinés ; et les détails, à moins qu’ils ne soient très importants sont laissés de côté. Tous les personnages correspondent à un
type ; ils n’ont rien d’unique.

Contrairement à ce qui se passe dans la plupart des histoires modernes pour enfants, le mal, dans les contes de fées, est aussi répandu que la vertu. Dans
pratiquement tous les contes de fées, le bien et le mal sont matérialisés par des personnages et par leurs actions, de même que le bien et le mal sont
omniprésents dans la vie et que chaque homme a des penchants pour les deux.
C’est ce dualisme qui pose le problème moral ; l’homme doit lutter pour le résoudre.
Le mal est présenté avec tous ses attraits – symbolisés dans les contes par le géant tout-puissant ou par le dragon, par les pouvoirs de la sorcière, la reine rusée de Blanche-Neige – et, souvent, il triomphe momentanément.

De nombreux contes nous disent que l’usurpateur réussit pendant quelque temps à se tenir à la place qui appartient de droit au héros ( comme les
méchantes sœurs de Cendrillon ).

Ce n’est pas seulement parce que le méchant est puni à la fin de l’histoire que les contes ont une portée morale ; dans les contes de fées, comme dans la vie, le châtiment, ou la peur qu’il inspire, n’a qu’un faible effet préventif contre le crime ; la conviction que le crime ne paie pas est beaucoup plus efficace, et c’est pourquoi les méchants des contes finissent toujours par perdre. Ce n’est pas le triomphe final de la vertu qui assure la moralité du conte mais le fait que l’enfant, séduit par le héros s’identifie avec lui à travers toutes ses épreuves. A cause de cette identification, l’enfant imagine qu’il partage toutes les souffrances du héros au cours de ses tribulations et qu’il triomphe avec lui au moment où la vertu l’emporte sur le mal. L’enfant accomplit tout seul cette identification, et les luttes intérieures et extérieures du héros impriment en lui le sens moral.
Les personnages des contes de fées ne sont pas ambivalents ; ils ne sont pas à la fois bons et méchants, comme nous le sommes tous dans la réalité.
De même qu’une polarisation domine l’esprit de l’enfant, elle domine le conte de fées. Chaque personnage est tout bon ou tout méchant. Un frère est idiot,
l’autre intelligent. Une sœur est vertueuse et active, les autres infâmes et indolentes. L’une est belle, les autres sont laides. L’un des parents est tout
bon, l’autre tout méchant. La juxtaposition de ces personnages opposés n’a pas pour but de souligner le comportement le plus louable, comme ce serait vrai pour les contes de mise en garde […]. Ce contraste des personnages permet à l’enfant de comprendre facilement leurs différences, ce qu’il serait incapable de faire aussi facilement si les protagonistes, comme dans la vie réelle, se présentaient avec toute leur complexité.

Pour comprendre les ambiguïtés, l’enfant doit attendre d’avoir solidement établi sa propre personnalité sur la base d’identifications positives.

Ce n’est pas le cas au cinéma. Et le fait que les films interdits aux moinls de 10ans l’auraient été au moins de 18 ans dans les années 60 ne tiennent absolument pas compte de cette réalité.

J’adore le cinéma mais si j’admire ses puissantes avancées technologiques, le magnifique jeu des acteurs en recherche permanente de perfection, la qualité des sons et des images je ne rêve pas beaucoup devant et en particulier devant le langage actuel qui m’agresse fortement et je ressors de ces séances bien souvent désabusée, voire déprimée et inquiète, et pleine de questions sur les objectifs de ces productions qui ont un impact indéniable sur nos comportements.Et je n’ai pas satisfait à une recherche essentielle de spectateur: me distraire et oublier un peu la réalité.

Heureusement quelques films savent respecter les spectateurs et sont un véritable bonheur. The Artist en est le dernier exemple.

Alors DU 18 AU 20 MARS ne vous privez-pas

TITRE dans Fêtes

!

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LES FILMS A L’AFFICHE – SORTIES DU 7 & 14 MARS

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ET LES FILMS TOUJOURS A L’AFFICHE

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Voici de quoi satisfaire les plus difficiles….

CINEQUIZ – Quel cinéphile êtes-vous?

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TVQUIZ

ENQUETE

Quel ado de cinéma étiez-vous ?

Selon Médiamétrie, les 15-24 ans sont restés en 2011 la tranche d’âge qui s’est montrée la plus assidue en terme de fréquentation des salles de cinéma. Une tendance qui contribue sans doute à expliquer le nombre grandissant de films dont les héros sont des adolescents. Sans parler des « teenmovies », genre de films à part entière consacré aux spectateurs de cet âge, qui comptent de plus en plus de franchises à succès comme les sagas Twilight et Harry Potter. Les ados au cinéma ont donc encore de beaux jours devant eux !

Vous retrouverez-vous dans ce classement ? Et les parents qu’en pensent-ils?

Les ados pas gâtés par la nature

C’est presque un passage obligé à l’adolescence, mais certains s’en sortent mieux que d’autres. Les héros du film Les Beaux Gosses constituent sans doute le summum de cet âge ingrat si difficile à traverser lorsque les hormones entrent en action. Le héros de Be Bad ! en sait également quelque chose.

Signes distinctifs : cheveux gras, appareil dentaire et sac à dos informe.

Hobbies : s’entraîner au premier baiser devant la glace de la salle de bains.

Relations parentales : mère ultra envahissante qui fait honte devant les copains.

Les ados « prises de tête »

Ils s’ennuient dans leur petite vie d’adolescents étriquée, alors ils se laissent entraîner dans des histoires d’amour complexes qui donneront bien évidemment lieu à d’intenses conflits intérieurs. Au choix, on a donc Bella qui fait d’un vampire son âme soeur dans Twilight ou Juliette qui s’amourache du père de son amoureux dans La Fille de 15 ans.

Signes distinctifs : un physique agréable à regarder et un désir d’absolu.

Hobbies : de longues discussions destinées à tester les sentiments de l’autre.

Relations parentales : des parents assez absents, mais aimants.

Les ados bling-bling

Ils viennent de milieux aisés, vont dans les meilleurs lycées et ont plus d’argent de poche qu’il n’en faut pour leur âge. Cela ne les
empêche pas de faire leur crise d’ado comme les autres. Dans LOL, cela se traduit par une rébellion en règle de Lola contre sa mère interprétée
par Sophie Marceau. Dans les teenmovies américains, Tom Cruise va jusqu’à se payer une call-girl dans Risky Business, tandis que Matthew Broderick sèche les cours pour partir en virée à Chicago dans La Folle Journée de Ferris Bueller.

Signes distinctifs : ultra-lookés, ils possèdent les derniers portables à la mode, voire même une voiture de luxe.

Hobbies : faire les 400 coups avec sa bande de potes et se prendre la tête avec des histoires de coeur.

Relations parentales : conflictuelles.

Les ados obsédés

Ils ne pensent qu’à ça… A quoi ? Mais au sexe bien sûr ! Une obsession qui prend parfois la forme d’un pacte avec les copains comme dans
American Pie (dont un 4e épisode sortira en mai 2012) ou d’un objectif de vacances comme dans Les Boloss, A nous les petites Anglaises ou encore Les
Zozos
.

Signes distinctifs : les attributs habituels des jeunes de cet âge, acné et cheveux gras. Et des préservatifs plein les poches !

Hobbies : échafauder des plans insensés dans le seul but de mettre une fille dans son lit.

Relations parentales : des parents dépassés par l’explosion d’hormones de leur progéniture.

Les ados « fleur bleue »

A l’opposé des adolescents obsédés vus précédemment, il y a les jeunes qui ne rêvent que de grands sentiments et vont connaître leur premier grand amour à un âge où celui-ci les marquera pour la vie. C’est ainsi que toute une génération de jeunes filles a pu s’identifier à Sophie Marceau
dans La Boum. Plus récemment, c’est Camille qui leur a rappelé à quel point il peut être difficile de tourner la page dans Un Amour de jeunesse.

Signes distinctifs : des instants de grâce les yeux dans les yeux entre amoureux.

Hobbies : des discussions à n’en plus finir au téléphone avec les copines et des lettres enflammées envoyées à l’être aimé.

Relations parentales : des parents tout aussi dépassés par la puissance des sentiments à cet âge.

Les ados aventuriers

Ils vivent dans des petites villes trop paisibles pour eux et trompent leur ennui en traînant avec leur bande d’amis jusqu’à ce qu’un événement extraordinaire vienne bouleverser leur quotidien. Pour Les Goonies, ce sera la découverte d’une vieille carte au trésor, pour les ados de Super 8 une catastrophe ferroviaire qui pourrait bien avoir une cause extraterrestre.

Signes distinctifs : du courage, de la solidarité et un sens aigu de la débrouillardise. Voir quelques super-pouvoirs pour les héros de Percy Jackson et Numéro Quatre.

Hobbies : des pointes de vitesse à vélos pour échapper aux grands frères ou aux adultes.

Relations parentales : des parents affectueux, mais peu confiants en leur progéniture.

Les ados déterminés

Leur détermination vient à l’origine d’un événement qu’elles n’ont pas choisi. « Elles », parce qu’ils s’agit de jeunes filles qui tombent enceintes à l’âge de la première fois. Mais une fois que la grossesse est en cours, elles décident de l’assumer jusqu’au bout, certaines en choisissant les meilleurs parents adoptifs possibles comme Juno, d’autres en rêvant à une éducation collective avec les copines comme Camille dans 17 Filles. Et personne ne les fera changer d’avis.

Signes distinctifs : un ventre rebondi au dessus de leur jean taille basse.

Hobbies : les cours de préparation à l’accouchement.

Relations parentales : la surprise des parents fait généralement place à leur premier soutien.

Les ados morbides

Ils portent en eux un mal-être qu’ils ont bien du mal à dissimuler et fait naître une véritable fascination pour la mort. Dans Restless, Enoch écume les enterrements après avoir perdu ses parents dans un accident,tandis que les soeurs Lisbon n’envisagent que le suicide comme échappatoire au joug de leur mère autoritaire dans Virgin Suicides.

Signes distinctifs : un physique éthéré, une extrême sensibilité et peu d’amitiés.

Hobbies : assister à des funérailles, errer dans les cimetières ou faire des ricochets avec son ami fantôme.

Relations parentales : entre culpabilité et colère envers des parents morts trop tôt ou possessifs à l’excès.

Les ados désœuvrés

Ils cherchent sans relâche une occupation à leur temps libre et finissent ainsi toujours par s’attirer des ennuis. Dans Passe ton bac d’abord, c’est l’absence de perspectives d’avenir qui les pousse à tourner en rond, alors qu’ils sont tout simplement livrés à eux-mêmes dans Les Géants.

Signes distinctifs : une grande impertinence et la peur du lendemain.

Hobbies : des heures à traîner au café du coin ou en pleine nature.

Relations parentales : complètement absentes ou déconnectées de la réalité de leurs enfants.

Les ados délurés

Ce sont surtout les jeunes filles qui se retrouvent dans cette catégorie, testant sans cesse leur pouvoir de séduction nouvellement apparu à coups de tenues provocantes et d’attitudes désinvoltes. Un spécimen que l’on retrouve à la fois dans Thirteen de Catherine Hardwicke et A nos amours de Maurice Pialat.

Signes distinctifs : le nombril le plus souvent à l’air, avec piercing, tatouage et mini-jupe en option.

Hobbies : séduire les garçons à la pelle ou voler dans les magasins.

Relations parentales : difficiles car moralisatrices, mais très concernées.

Les ados timorés

Ils manquent de confiance en eux et bégaient plus souvent qu’à leur tour lorsqu’il s’agit de s’adresser au sexe opposé. Résultat : certains s’inventent un nouveau pedigree pour mieux s’intégrer comme Primo dans J’aime regarder les filles, d’autres imaginent une relation privilégiée avec leur professeur comme Juliette dans La Robe du soir.

Signes distinctifs : le rouge qui monte facilement aux joues.

Hobbies : imaginer ce que pourrait être leur vie plutôt que de la vivre.

Relations parentales : des parents qui ont souvent bien du mal à comprendre ce qui peut bien passer par la tête de leur gamin.

Les ados idéalistes

Refus du conformisme et goût pour la liberté caractérisent ces jeunes gens qui tiennent bien souvent en horreur la vie menée par leur parents. C’est bien évidemment le cas de la plupart des adolescents, mais peu d’entre eux vont jusqu’à se réunir dans une grotte pour vouer un culte à la maxime Carpe Diem, comme dans Le Cercle des poètes disparus.

Signes distinctifs : une pipe à la bouche et l’uniforme traditionnel des étudiants américains.

Hobbies : monter sur les tables en plein cours et se rebeller contre la société.

Relations parentales : des parents autoritaires et peu ouverts au desiderata de leurs enfants.

Les ados bons samaritains

Sensibles, généreux et souvent plus mûrs que les jeunes de leur âge, ils se font un devoir d’aider leur prochain par tous les moyens. Lou
se retrouve ainsi à accueillir chez elle une jeune femme sans abri dans No et moi, tandis que Trevor imagine une véritable chaîne humaine de
solidarité dans Un Monde meilleur.

Signes distinctifs : un manque d’affection et un grand sérieux accordé aux devoirs de classe.

Hobbies : mettre en pratique ses devoirs scolaires.

Relations parentales : bancales avec des parents qui eux-mêmes vont mal.

Les ados dans leur monde

Ils sont tellement passionnés qu’ils finissent par confondre leur obsession et la réalité. Dave, gavé de comics, en vient ainsi à se prendre lui-même pour un super-héros alors qu’il n’a aucun super-pouvoirs dans Kick-Ass. Et cela ne l’empêche pas pourtant de se lancer dans une bataille effrénée contre le crime.

Signes distinctifs : des collants moulants de couleur vive, bref une tenue ridicule de héros de comics.

Hobbies : botter les fesses des brutes de la ville.

Relations parentales : des parents inexistants ou prenant part sans retenue au délire de leur enfant.

Les ados communautaires

Très attachés à leur milieu d’origine, ils en ont intégré tous les codes, voire même les revendiquent. C’est notamment le cas pour Sami dans Neuilly sa mère ! qui, issu d’une cité de Chalon-sur-Saône, a bien du mal à s’adapter aux moeurs bourgeoises et conservatrices de son cousin du même âge.

Signes distinctifs : verlan et baskets aux pieds pour les uns, langage châtié et rolex au poignet pour les autres.

Hobbies : s’envoyer des vannes sur leur milieu social respectif.

Relations parentales : hystériques, avec gifles et insultes lorsque la communication ne passe plus.

Et c’est tout pour aujourd’hui. Bon cinéma!

A votre tour maintenant

5-PAULE

 

 

Publié dans 2012, Cinéma, Fêtes | Pas de Commentaires »

Journée de la femme

Posté par ENO filles le 7 mars 2012

Journée de la femme dans 2012 Animation8-mars

Demain, Jeudi 8 mars 2011

Le rituel dans l’expérience humaine

Encore une fête, ou du moins une journée de célébration de « la femme« . A quand celle de « l’homme »?

La vie a besoin de rites pour ponctuer ses avancées et signaler notre appartenance à un ou plusieurs groupes.

Ces rituels  sont régulièrement  dénoncés par les athées et les rationalistes qui ne veulent y voir qu’un rattachement à l’expérience religieuse.

Mais le rituel n’a pas pour limites la pratique spirituelle. Même si certains font la différence entre rituel sacré et rituel profane.

Je crois que l’être humain a besoin du rituel dans son existence, et cela commence à la maternelle. Cela faisait partie intégrante de mon enseignement et ponctuait avec bonheur l’année de mes petits écoliers.

Il y a les vœux pour la nouvelle année, les anniversaires et bien d’autres moments symboliques de la fête: la fête des mères, les manifestations sportives.

Il y a les rités de la République, le 14 juillet, le 8 mai, le 11 novembre etc. On a  tout naturellement transféré le rituel religieux au rituel profane.

Il y a les événement de la vie culturelle: les manifestations artistiques, la fête du cinéma, les Oscars, les « Césars », le « Festival de Cannes » – tient il arrive à grand pas. Son affiche est déjà dévoilée…-

N’oublions pas les carnavals, Halloween, Noël: fête mi religieuse-mi laïque célébrée actuellement sans tenir compte des appartenances religieuses, je l’ai constaté lors de mes achats de Noël cette année.

Il y a aussi le rendez-vous quotidien avec l’info: le journal de 20h…

Et l’on n’arrête pas de créer de nouveaux rendez-vous, de nouvelles rencontres. L’homme seul se sent à l’étroit dans son univers et ces rituels sont un moyen de s’associer à ses semblables pour le rendre plus grand, plus réel. C’est en sorte la manière de « communier » des profanes et des athées. Certains se disent détachés de ces rites mais inconsciement ils les pratique en en créant d’autres. Il n’y a que la mort qui ne donne pas de Rendez-Vous !!!

Je suis profondément consciente de ce besoin humain et c’est pourquoi je défends toutes ces fêtes et plus particulièrement en famille.

« L’histoire ne se répète pas, mais ses rendez-vous se ressemblent » – Gabriel de Broglie

Et Sacha Guitry avait coutume de dire:  « Un film est un rendez-vous d’amour tous les soirs avec des milliers de personnes. »

Alors fêtons sans embarras cette journée de la femme 2012. On parle même cette année de la « semaine de la femme« . Cliquez sur l’image

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Origine de l’événement

Résumé

La journée de la femme est célébrée chaque année le 8 mars, dans de nombreux pays occidentaux.

Cette célébration puise ses origines dans les manifestations féministes du début du 20ème siècle. Certains l’attribuent  à la 2ème conférence des femmes socialistes, à l’occasion de laquelle fut proposé de créer une Journée internationale des femmes. Mais la date n’est pas réellement fixée.

Ce n’est quà la suite d’une importante grève des ouvrières de Saint Pétersbourg au cours de la Révolution russe, en 1917, que le 8 mars sera définitivement désigné comme le jour dédié aux femmes, en souvenir de leurs luttes et combats.

C’est en 1977 que l’ONU définitivement officialisée et instauré la Journée internationale des droits de la  Femme à la date du 8 mars. Puis en 1982 en France. L’occasion de rappeler le principe d’égalité entre les hommes et les femmes, mais aussi de célébrer la Femme en  général en fêtant les femmes en particulier ! « Chaque année, cette journée est l’occasion de faire le point sur la condition des femmes, l’égalité des sexes, mais aussi de regarder au-delà de nos frontières et d’appronfondir notre réflexion concernant les avancées futures ».

Ici 7 portraits de grandes voyageuses.

Historique

Voir aussi mes précédents articles: FEMMES, JE VOUS AIME

le 16 mai 2007 Un envoi de Papy

mai 2007 Diaporama  Allez les filles!

le 8 mars 2008: Journée de la femme

*Diaporama : Journée de la femme

*Album: Les femmes de ma famille      

*Album:femmes fatales

le 26 janvier 2009 Nous les femmes…

le 27 janvier 2009 Nous les femmes…une réponse de Papy qui compte

le 8 mars 2011 Journée de la femme… journée d’une femme suite

le 11 mars 2011 Journée de la femme

le 25 mars 2011 Mignonne, allons voir si …

Un blog intéressant qui offre quelques images de pub

1. La femme ménagère

Journée de la ménagère

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Soyons honnêtes: Elles sont parfois aidée dans leur tâche!!!

Aldo-à-la-maison

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2. La femme mère

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3. la femme objet

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4. La femme indépendante

je-suis-déterminée

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5. La femme fatale

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Conclusion (du blog)

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« Depuis les années 1950, la femme a beaucoup évolué, aussi  bien dans la société que dans la publicité.
Partant de son rang de femme au foyer, à la fois ménagère et mère, elle s’est transformée au fil du temps, en devenant aujourd’hui une femme plus libérée, plus indépendante, plus sûre d’elle.
De nos jours, la femme ne reste pas à la maison, et va travailler. En  effet, 97% des femmes travaillent en dehors de leur foyer. Et cela se répercute
sur la publicité. Les stéréotypes de la femme dans la publicité s’adaptent donc aux différentes évolutions de la femme dans la société.
Journee-de-la-Femme-2012

 

Les femmes… Ce que vous en pensez !

Leur conclusion:
« Certes, ces clichés ont changé depuis les années 1950, mais le statut de ménagère de la femme reste encore présent aussi bien dans la  publicité que dans nos moralités, et la publicité exagère parfois, en utilisant la femme comme un vulgaire objet pour vendre.
Qu’importent les réactions que  cela peut provoquer. »
Et la mienne:
La femme n’est pas réellement libérée. En fait elle à démultiplié son rôle et ses activités.
imagesCA8IMIGZimagesCAANPKPGElle « travaille plus pour gagner moins »… Et son rôle de ménagère en effet n’a généralement pas disparu.
La preuve
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L’être multiple

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Publié dans 2012, Fêtes, Jounée de la femme | Pas de Commentaires »

Jean Dujardin aux Oscars

Posté par ENO filles le 27 février 2012

Jean Dujardin aux Oscars dans 2012 affiche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a gagné et finalement ne reste pas sans voix, même en anglais. Il a prononcé les mots que tout le monde comprend: « I LOVE YOU »

J’en suis ravie pour lui mais pas étonnée: voir mon précédent article du 14 septembre 2007

extrait-article-du-14.09.2007 dans Cinéma

Jean Dujardin est un artiste complet: du rire aux larmes, de la comédie au drame, il suscite une émotion réelle. Il a prouvé qu’un artiste doit savoir tout faire. A tiens! Je ne l’ai encore jamais entendu chanter! Mais cela va venir, j’en suis persuadée.

Et les Césars?

S’il n’a pas gagné le César du meilleur acteur c’est sans doute que l’on a voulu laisser la place à un autre.

Mais sa partenaire elle l’a obtenu. ne la boudons pas. Elle était charmante et touchante dans ce rôle.

« Les métamorphoses de Peppy Miller/Bérénice Bejo sont spectaculaires : d’abord, elle est la « flapper » des années folles, jeune fille délurée portant chapeau cloche, telle qu’a pu l’interpréter à l’écran Joan Crawford au début de sa carrière. Puis elle devient la maîtresse sensuelle telle qu’incarnée plusieurs fois par Greta Garbo face à John Gilbert, notamment dans le triomphal et scandaleux ‘La Chair et le diable’ de Clarence Brown. Puis elle se révèle une partenaire dansante, à l’instar de Debbie Reynolds, jouant précisément une « flapper » de la fin des années 1920, amoureuse de la star de cinéma Gene Kelly dans ‘Chantons sous la pluie’ qui n’est autre qu’une comédie sur l’arrivée du parlant à Hollywood.

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Omar Sy certes a été remarquable et j’ai adoré sa prestation dans « Intouchable » mais il est resté lui-même. Ce n’est pas vraiment une prestation d’acteur même s’il s’agissait pour lui d’un premier film. le rôle a été écrit pour lui. par contre, j’aurais plutôt plébiscité la prestation de François Cluzet qui a été absolument fantastique dans ce rôle d’handicapé. Une telle performance pour avoir su s’exprimer magnifiquement sans jamais bouger son corps méritait ce César que bien souvent on oublie d’attribuer aux grands acteurs déjà reconnus et que l’on attribue plus volontiers aux nouveaux acteurs.

Précédemment:

Le 13/05/2011THE ARTIST Le silence est d’or , par Olivier de Bruyn (sur Evene)

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Alors que la compétition cannoise, depuis son ouverture, abonde en noirceur, ‘The Artist’, le film de Michel Hazanavicius qui réunit Bérénice Béjo et Jean Dujardin, est une parenthèse enchantée.

Voilà le film que l’on n’attendait pas et pour cause. Dix jours avant le début des hostilités cannoises, ‘The Artist’
ne figurait pas en compétition, mais était « juste » censé divertir le festivalier harassé par l’état des lieux (glauque) du cinéma d’auteur mondial en étant présenté hors compétition, tel un divertissement de bon aloi.
Finalement repêché pour prétendre à la palme en compagnie des nouveaux bébés des grands auteurs de ce monde, le film de Michel Hazanavicius est présenté aujourd’hui sur la Croisette. On peut le prédire : il va remporter un triomphe à l’applaudimètre, comme ce fut le cas dès potron-minet à la projection de presse, pourtant réputée pour ses jugements matinaux sévères. Ce qui nous rappelle inévitablement le joli sort rencontré il y a trois ans ici même par le ‘Entre les murs’ de Laurent Cantet, sélectionné de dernière minute et qui repartit de Cannes avec une palme dans sa musette. S’il est trop tôt pour prédire un tel destin à ‘The Artist’, on ne serait pas plus étonné que ça de le retrouver très haut au palmarès dimanche prochain.

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« Dans son nouveau film, le cinéaste des ‘OSS 117′ se lance un défi ludique et anachronique qui en vaut d’autres : réaliser un film muet et en noir et blanc à l’heure où le cinéma mondial ne jure que par la 3D et les pétaradantes innovations numériques. Sa première motivation au-delà même de l’hommage aux inventeurs du cinéma ? « Travailler dans un format qui n’existe plus depuis 1927 », a-t-il expliqué en conférence de presse d’après
projection.
Encore fallait-il relever ledit défit et proposer autre chose qu’un gadget nostalgique. Soyons clairs : Hazanavicius réussit parfaitement son coup, grâce à un scénario malin, une mise en scène inventive qui joue habilement avec les figures imposées et deux acteurs qui s’en donnent silencieusement à cœur joie.
Histoire d’amour et histoire de cinéma, ‘The Artist’ plante son action en 1927 et s’intéresse au cas de George Valentin, une star du cinéma muet hollywoodien qui vogue de triomphe en triomphe et satisfait ainsi son ego surdimensionné.
L’homme tombe par hasard sur une figurante en devenir, la dénommée Peppy Miller, et en tombe raide amoureux. Hélas pour les amants potentiels, le cinéma s’en mêle. Les premiers essais du parlant persuadent en effet les décideurs et producteurs locaux de révolutionner le monde des images. Exit les vieilles gloires du muet, place à de nouveaux visages et à de nouvelles voix »

Je me souviens très bien, lorsque j’étais enfant de ces stars du muet (1915-1929) comme Buster Keaton, tombées en disgrâce à la sortie du cinéma parlant, pour en avoir entendu parler par mes parents.

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Pour raconter cette histoire simple, le cinéaste joue lui aussi la carte de la simplicité, ce qui est un sacré boulot. Excellemment rythmé et bourré de bonnes idées au détour de presque chaque scène, ‘The Artist’ respecte le cahier des charges du cinéma muet et divertit sans abêtir. Le récit amoureux et l’humble description des métamorphoses du cinéma s’entrecroisent et s’enrichissent mutuellement, avec une fluidité qui rappelle en passant que le film muet et son économie narrative ont toujours de bien belles choses à nous murmurer à l’oreille. Hazanavicius, fétichiste décontracté, ne se prend jamais au sérieux et ne sombre pas dans la parodie fastidieuse à base d’acteurs grimaçants et de gags estampillés « énormes ». Et son casting est à la hauteur de ses ambitions modestes mais joliment tenues. Dans les deux rôles principaux, Jean Dujardin confirme, quelques mois après sa prestation chez Nicole Garcia (‘Un balcon sur la mer’), qu’il sait exercer son talent désormais incontestable dans les registres les plus divers. Quant à la surprenante Bérénice Béjo, qui partage à la ville la vie du réalisateur, convainc elle aussi deux fois plutôt qu’une dans sa peau charmante de néo Paulette Godard.

Alors que la compétition cannoise, depuis son ouverture et quoi qu’on pense de la qualité intrinsèque des films qui la composent, abonde en surenchères noires et joue outrageusement la carte du « N’oublie pas que tu ne vas pas rire» (pédophilie par ci, dépression généralisée par là…), ‘The Artist’ fait figure de parenthèse enchantée. Modeste et plaisante. Le jury appréciera peut-être. Nous, c’est déjà fait.

Le 10/10/2011 – The « Golden Globes » :

« The Artist’, c’est l’Amérique En images » Par N. T. Binh

(sur Evène)

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Hollywood n’est pas ingrat et récompense ‘The Artist’, hommage frenchy à l’âge d’or du cinéma amércain. Avant les Oscars, le ilm de Michel Hazanivicius rafle trois Golden Globes : meilleur film et meilleur acteur dans une comédie, ainsi que meilleure musique. Nous nous sommes amusés à retrouver ses modèles, conscients ou non, dans les grands classiques hollywoodiens, qui ne sont d’ailleurs pas tous des films muets. Preuves à l’appui, avec des images tirées de la bande-annonce de ‘The Artist’.

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(De gauche à droite, Max Linder, Douglas Fairbanks, John Gilbert, Gene Kelly dans ‘Le Pirate’ et Fredric March dans ‘Une étoile est née’)

Plusieurs vedettes ont pu inspirer la performance de Jean Dujardin, récompensée au dernier Festival de Cannes. Tout d’abord, l’élégant comique français Max Linder et le héros bondissant Douglas Fairbanks, deux des premières idoles du cinéma mondial. Mais aussi le beau John Gilbert, qui fut le partenaire et l’amant de Greta Garbo, et dont la carrière fut brisée par l’arrivée du parlant, comme celle de George Valentin/Jean Dujardin dans ‘The Artist’. Le goût de Valentin pour les claquettes s’inspire de Gene Kelly qui, dans ‘Le Pirate’ de Minnelli, s’amusait à pasticher… Douglas Fairbanks !

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Lorsqu’il sombre dans la déchéance, son personnage emprunte de façon frappante le parcours et les traits de Fredric March, dans la version 1937 de ‘Une étoile est née’.

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Première d’un film à Hollywood IMG4

Le 10 octobre 2011, JEAN DUJARDIN RESTE SANS VOIX

 « Silences »

Interview muet de Jean Dujardin: propos recueillis par Etienne Sorin  

À fond dans son personnage de George Valentin, star du cinéma muet dans ‘The Artist’, Jean Dujardin a préféré garder le silence. Il a décliné notre proposition d’interview, sans doute inspiré par cette parole du Tao :

« Celui qui parle sème, celui qui écoute récolte ».

Du coup, on s’est dit qu’on pouvait très bien la faire sans lui. Quitte à faire les questions et ses réponses.

Etienne Sorin : Il paraît que la première fois que Michel Hazanavicius vous a proposé le rôle, vous avez refusé de peur de ne pas rencontrer le public avec un film en noir et blanc sans dialogues. En même temps, regardez ‘Philibert’, une parodie de film de capes et d’épées, en couleurs et avec des dialogues, a fait un bide…

Jean Dujardin : (Silence. Il sourit et se lève. Il saute sur le canapé, rebondit et fait des moulinets dans l’air et des fentes pour montrer qu’il voit très bien de quel film on veut parler.)

Etienne Sorin :Vous aviez avancé la même raison pour ne pas jouer le patron de la poste dans ‘Bienvenue chez les Ch’tis’ en 2007. Passer à côté d’un film à 20 millions d’entrées, pour un acteur populaire, c’est une faute professionnelle, non ?

J. D. : (Silence. Il se rassoit, se sert un verre d’eau, boit une longue gorgée et, simplement avec un très léger mouvement de tête, il nous fait comprendre que le box-office ne fait pas tout, que s’il est acteur, c’est avant tout pour prendre des risques, qu’il ne supporte pas l’expression « acteur bankable » à son égard et qu’il ne veut pas être rangé dans une case.)

 Etienne Sorin : Est-ce que la vraie raison de votre refus initial pour ‘The Artist’, ce n’est pas le fait que vous aviez une veille rancune envers le producteur Thomas Langmann. En 2003, il vous aurait promis un rôle dans ‘Double zéro’ avant de le refiler à Edouard Baer. C’est quand même une crapule ce Langmann, non ?

J. D. : (Silence. Il fronce les sourcils et se lève. On dirait qu’il essaye d’imiter Edouard Baer et de rejouer des scènes de ‘Double zéro’. Ou alors il imite Thomas Langmann. Ou alors il imite Claude Berri pour faire deviner Thomas Langmann… À moins qu’il n’imite Thomas Langmann en train d’imiter Edouard Baer.)

Etienne Sorin : Est-ce que vous avez accepté ‘The Artist’ à la condition que Langmann engage Edouard Baer sur le prochain Astérix? Si oui, est-ce que vous en voulez aussi à Edouard Baer ? Vous êtes conscient
du fait que Christian Clavier et Clovis Cornillac ne se sont jamais relevés du rôle du petit gaulois ?

J. D. : (Silence. Son portable sonne. Il décroche. On entend une voix féminine hurler : « Jean, c’est Alex. Jean ! Jean !!!!! Fais pas le lourd, vas-y répond… Tu vas jouer à ça encore longtemps ?! » Il raccroche. )

Etienne Sorin :Vous avez refusé trois fois de tourner avec Claude Lelouch parce que c’était des films choraux. Pourtant, vous avez bien tourné avec Guillaume Canet dans ‘Les Petits Mouchoirs’… Cela veut dire que vous préférez vous faire exploser par un camion et vous déguiser en travelo pour faire rire une bande de potes demeurés qui vous laissent à l’hôpital avec la tronche d’Elephant man plutôt que de tourner avec Lelouch ?

J. D. : (Silence. il fait un signe à l’attachée de presse qui passe à ce moment là. Il sort un carnet et griffonne quelques mots. L’attachée de presse nous regarde et dit : « il vous reste 2 minutes »)

Etienne Sorin : À Cannes, on avait le choix entre un pédophile (‘Michael’), un enfant psychopathe (‘We need to talk about Kevin’), des enfants maltraités (‘Polisse’), une maison close pas franchement gaie (L’Apollonide’) ou encore une fille violée dans son sommeil par des vieux dégueulasses (‘Sleeping Beauty’)… Vous n’avez pas eu l’impression de casser l’ambiance ?

J. D. : (Silence. Interrogatif, il se frotte le menton.)

Etienne Sorin : Cinq mois de répétitions pour un numéro de claquettes, c’est beaucoup. C’est pénible à ce point les claquettes ?

J. D. : (Silence. Soudain il se lève, roule le tapis et nous montre un step avec transfert du poids du pied gauche au pied droit. Il enchaîne avec une série de spank – frappe brossée arrière de la demi-pointe – et une série de riffle – brush plus un heel vers l’avant suivi d’un spank. Le tout sans les mains.)

Etienne Sorin : Le Prix d’interprétation à Cannes, c’est une revanche sur le cancre malheureux à l’école ? Un pied de nez à ceux qui ne voyaient pas l’acteur de la minisérie hétéro beauf ‘Un gars, une fille’ devenir une star? Un espoir pour tous ceux qui démarrent en faisant des sketchs dans des bars ? Une occasion d’amuser Robert de Niro qui avait l’air de s’ennuyer comme un rat mort sur la Croisette ?

J. D. : (Silence. Il sourit et nous montre sur son portable des photos de Robert de Niro et lui prises à Cannes : Bob et Jean font du vélo, Bob et Jean jouent au Casino, Bob et Jean dansent avec des bimbos…)

Etienne Sorin : Vous avez partagé votre prix à Cannes avec votre partenaire, Bérénice Béjo… Ce n’est pas un peu fayot sachant qu’elle est la femme du réalisateur ?

J.D. : (Silence. Son portable sonne à nouveau. Il décroche. On reconnaît la voix de Gilles Lellouche : « Salut mon con. Alex m’a dit que tu te faisais un trip « je-parle-pas-pour-voir-comment-ça-fait-de-vivre-comme-dans un film muet »…
C’est sympa mais il va falloir qu’on se voit pour parler de la promo des’Infidèles’. Rappelle moi vite, ciao.»)

Etienne Sorin : Dans Télérama, vous dites : « C’est toujours le problème de la honte, du soi-disant bon goût. Un film comme ‘Ghost’, par exemple, on le regarde en pleurant, mais on ne s’en vante pas ! »
Quand même, pleurer devant ‘Ghost’, c’est un peu la honte, non ?

J. D. : (Silence. Il regarde par la fenêtre, les yeux vagues, comme s’il voyait passer au loin le fantôme de Patrick Swayze.)

Etienne Sorin : ‘The Artist’ est dans la course aux Oscars. Vous allez devoir faire campagne, rencontrer des journalistes américains… Allez-vous continuer à donner vos interviews en français ou vous mettre enfin à l’anglais ? Un acteur français qui joue un acteur hollywoodien et qui ne sait pas aligner trois mots d’anglais, reconnaissez que ce n’est pastrès bon pour l’image de la France dans le monde. Et on va encore dire que les
Français sont nuls en langues…

J. D. : (Silence. Il sort de la poche de sa veste un mini dictionnaire français-anglais et le brandit fièrement au-dessus de sa tête comme un maoïste le Petit Livre rouge.)

Etienne Sorin : Dans le Journal du Dimanche, vous déclarez que pour faire des progrès en anglais : « il faudrait que je lourde
Alexandra (Lamy, son épouse) que je puisse partir deux mois avec une Américaine et revenir bilingue. » Un peu facile l’excuse de l’apprentissage des langues pour lourder sa femme ?

J. D. : (Silence. Il se lève et nous met un coup de tête) … BLANG !

Le 12 Octobre 2011: Rencontre Michel Hazanavicius et Jean Dujardin à la Fnac Saint-Lazare – Paris (75009)

Présentation

A l’occasion de la sortie du film The Artist, pour lequel Jean Dujardin a reçu le prix d’interprétation masculine au dernier festival de Cannes, la Fnac invite Michel Hazanavicius et Jean Dujardin pour une rencontre exceptionnelle.

Ils ont parlé du tournage du film, des défis liés au noir et blanc et au muet, mais aussi de leurs sources
d’inspiration ou encore de l’accueil reçu au Festival de Cannes.

Synopsis

George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants
va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars.

Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent
peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour »

Mes articles précédents sur Jean Dujardin

* le 14 septembre 2007

99F – Avant-Première ! ATTENTION ! CHEF-D’ŒUVRE…”parce que vous le valez bien!” 

avec Jean Dujardin en route pour les oscars… je l’avais bien dit. Avec sa filmographie en 2007.

* le 2 mai 2008

Cash

avec Jean Dujardin — avec images du film

Un peu par superstition, j’attendais la consécration pour écrire cet article. Bravo à Jean Dujardin que j’ai apprécié dès que je l’ai découvert.

Publié dans 2012, Cinéma | Pas de Commentaires »

Animations pour Sète 2012

Posté par ENO filles le 18 février 2012

Le message de Jean du 17 février

Animations pour Sète 2012 dans 2012 shadow-woman 

«Salut Paule « Shadow » , je t’envoie la fiche que j’ai préparée pour les « festivités » du séjour et je te demande de la faire parvenir à tes copines , soit par ton blog , soit par l’intermédiaire de Fabienne ou de Michèle pour qu’elles aient l’information. On va s’amuser encore une fois mais peut-être pour la dernière car je ne crois pas que je puisse réunir très longtemps encore de « vieux corps fatigués » .

Bises ! JW »

Ce programme s’adresse aux filles et aux garçons qui pourront ainsi s’y préparer .

Soirée du 22 mai

magicien dans ENO1. Chaque participant devra présenter un « numéro » : soit raconter une blague , soit chanter une chanson , soit faire un tour de magie etc. …( les duos marrants sont souhaités) .

 

 

 

 

chorale1-300x226 dans Rencontres2. Chorale
avec des airs connus de l’EN ou d’ailleurs .

Préparer (JW) un certain nombre de photocopies de chants comme le Chameau, les Copains d’abord , des chansons de colo , de Brassens , de Ferrat etc ….

ballons-anim-150x1503. Jeux
avec récompenses : crever les ballons , éclater les ballons en les gonflant , les chaises musicales , relais des poissons dans la poêle , Kim objets par équipes, le jeu des pubs , etc ….

 

 

 

danses-150x1504. Danses de salon pour entrecouper les séquences de jeux .

 

 

 

 

 

buffet-150x1505. Temps de repos pour boire et déguster les spécialités que chacun et chacune aura apportées .

 

 

 

 

Soirée du 23 mai

clown-accordeon-150x150Soirée dansante costumée avec danses de salon (tangos,  valses , pasodobles , chachachas , mambos ,  boléros , rumbas ,
twists , rocks , polkas , madisons etc …. à l’exclusion de slows !ronde-danseurs-150x150

 

 

 

danse-folk-150x150Danses folkloriques apprises en 2011 plus nouvelles .

 

 

 

 

Désignation du meilleur déguisement . Remise de récompenses. Buffet de boissons et friandises . Photos de groupes. Chants de fin de séjour.

En matière de costumes , les cotillons de Réveillon ou de Carnaval peuvent suffire pour ceux qui ne sont pas « fans » de travestis.

guitareLes musiciens (guitaristes , pianistes etc …) pourront donner un aperçu de leur talent et aider l’animateur dans sa tâche de DJ. Apportez vos instruments si possible !

 

 

Merci à Jean de s’impliquer autant dans cette rencontre normalienne.

merci-smiley-anime--150x150

J’espère que les participants sauront, pour le plaisir de tous, honorer toutes ces magnifiques propositions

Publié dans 2012, ENO, Rencontres | 6 Commentaires »

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